I. Une famille de 6 personnes a été tuée la nuit dernière sur la colline Gisenyi, commune Buhiga en province de Karusi. Le chef de cette famille était connu sous le nom de Donatien Mpfayokurera. Il était un retraité de la police. Il a été tué avec sa femme Virginie Kabanyiginya et leurs quatre enfants, deux filles et deux garçons. Selon des sources sur cette colline Gisenyi, trois personnes ont déjà été interpellées par la police. Les habitants de cette localité demandent que des enquêtes approfondies soient menées à fin que ces criminels soient punis conformément à la loi.

II. Trois personnes tuées par balle, trois autres grièvement blessées et un véhicule brûlé. Tel est le bilan des dégâts causés par une embuscade d’hommes armés non encore identifiés dans la localité communément appelée ku Muhabo, sur la colline Nyakimonyi de la zone Vyuya, en commune Mugamba dans la province Bururi, au sud du pays. Information confirmée par les administratifs locaux.

III. La ligue burundaise des droits de l’homme Iteka condamne les embuscades mortelles rapportées ces derniers jours dans les provinces Bujumbura et Bururi. Elle appelle les autorités burundaises à jouer leur rôle de protéger la population. La même organisation a documenté plus de 400 personnes tuées au cours de l’année écoulée. Parmi les victimes, de nombreuses femmes et beaucoup d’enfants. C’est ce qui ressort de son rapport annuel sur les violations des droits de l’homme. Andrée NSABIMANA est chargée de la communication à la ligue Iteka.

IV. Le Président de la République accuse les travailleurs des sociétés de l’Etat d’être à l’origine de leur faillite en dilapidant les caisses de ces sociétés. Dans une conférence publique clôturant l’année 2020, Evariste NDAYISHIMIYE a dénoncé la mauvaise gestion de la REGIDESO. Pour lui, les employés de cette société, du directeur général au planton, forment un groupe d’intérêts pour enrichir leurs poches et ne méritent qu’une chose : être renvoyés. Un expert en matière de gestion des sociétés comme la REGIDESO explique que l’Etat doit nécessairement céder la société aux mains des investisseurs privés pour sa bonne gestion.

V. Le cadavre du pêcheur tué jeudi dernier par un hippopotame sur la rive de Mwange, zone Kizuka Commune et province Rumonge, a finalement été récupéré ce dimanche. L’hippopotame, qui avait blessé deux autres pêcheurs, avait continué de roder autour de la dépouille, empêchant ainsi toute tentative de l’approcher. Pour le chercheur dans le domaine de l’environnement Mamert Sabushimike, c’est la faute à l’Office Burundais pour la Protection de l’Environnement qui est chargé de la protection des animaux et de la population. Selon lui, cet organe doit mettre en place les stratégies pour protéger ces animaux, sinon la population risque de se trouver dans des conditions de les tuer pour se venger, et causer ainsi une perte énorme pour le pays. Mamert Sabushimike.

VI. Les femmes burundaises réfugiées au camp de Mahama au Rwanda s’organisent en associations. Elles initient des activités génératrices de revenus comme la vannerie. Les recettes qu’elles partagent après la vente des produits fabriqués les aident à se procurer d’autres choses dont elles ont besoin.