I. Près d’une année après les présidentielles au Burundi, le journal La libre Afrique révèle des preuves d’une fraude qu’il qualifie de « sans appel » qui a permis au Général Evariste Ndayishimiye de prendre la tête du pays. Ces révélations résultent d’une enquête de chercheurs burundais qui veulent garder l’anonymat par peur de représailles. Selon La libre Afrique, ces chercheurs pourront rendre ouvertement leurs conclusions quand il y aura le retour d’un espace démocratique au Burundi.
II. Grogne chez les étudiants des premières années de l’université du Burundi. Après avoir reçu leur prêt-bourse avec un retard de cinq mois, ces étudiants n’ont pas le droit de retirer tout leur argent. On les oblige en effet de laisser cinq mille francs sur leurs comptes pour une destination dont ils ne sont pas informés. Ces étudiants demandent au recteur de l’université de leur venir en aide pour redresser cette situation.
III. Un policier vient de totaliser 5 jours au cachot du commissariat de police de Rutana. Il est accusé d’avoir relâché une personne qui avait été torturée au domicile du responsable du service national de renseignement à Rutana. La personne relâchée par le policier est accusée d’avoir recruté des combattants dans des mouvements armés qui déstabilisent le pays.
IV. Au lieu d’enseigner aux Imbonerakure à tuer, les responsables du CNDD-FDD devraient leur inculquer les principes d’Ubuntu. C’est le clin d’œil du Mouvement international de la jeunesse burundaise. Carène Kelly Inarukundo, déléguée générale du MIJB demande à ces imbonerakure de consolider leur pays, en commençant par les collines natales, au lieu de se laisser instrumentaliser par le pouvoir.
V. Les activités de riposte et de prévention contre le Covid-19 se poursuivent. C’est ce qu’a déclaré hier la commission nationale de lutte contre la pandémie. La commission annonce l’installation d’un centre de dépistage au poste-frontière de Gatumba. Ce qui, selon elle, permettra de limiter les contaminations au virus à partir de la RDC. Un facteur nécessaire pour renormaliser le commerce transfrontalier entre le Burundi et la République Démocratique du Congo. La commission a aussi fait remarquer que les fonctionnaires, les intellectuels et les commerçants ne manifestent pas d’engouement pour se faire dépister au Covid-19. La commission s’était réunie pour l’évaluation de ses travaux. Dr Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé publique et vice-président de cette commission.
VI. Les propriétaires des parcelles dans la zone Maramvya sur la Transversale no 15 de la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, appellent au secours le président de la République. Ils dénoncent l’expropriation illégale dont ils font l’objet au grand jour. Ils ne savent plus à quel saint se vouer, après qu’un groupe de personnes se soit arrogé le droit de bâtir dans leurs parcelles. Les victimes s’étaient d’abord adressées au gouverneur et à l’administrateur, mais ces derniers n’ont donné aucune suite aux plaintes de ces propriétaires.
VII. Les clubs de football et la Fédération de Football du Burundi vont perdre de l’argent et les victoires seront désormais difficiles à décrocher. De même les fans n’auront plus l’occasion de soutenir leurs équipes. Une perte énorme pour le football burundais. Ce sont certaines des conséquences, après que la Confédération Africaine de Football CAF ait annoncé qu’aucun terrain de football du Burundi n’est en mesure d’accueillir des compétitions internationales.