I. L’inquiétude grandit chez des proches de quatre habitants de la colline Muhuzu, zone Minago en commune et province Rumonge Cela fait 20 jours qu’ils ont été enlevés à leur domicile par des hommes en tenue militaire, depuis lors, plus de traces. Deux personnes qui avaient été arrêtées pour avoir servi d’éclaireurs  lors de cet enlèvement ont été relâchés. Les proches de ces personnes redoutent le pire.

II. L’augmentation des cas de disparitions forcées, de torture et d’arrestations arbitraires au Burundi inquiète l’initiative pour les droits de l’homme au Burundi. Dans un rapport sorti ce jeudi, Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l’IDHB, fait savoir qu’après une série d’attaques armées depuis avril 2021 au Burundi, bon nombre de personnes supposées opposants ont été arrêtées, détenues arbitrairement. Certaines d’entre elles ont  même été torturées ou portées disparues. Carina Tertsakian demande à la communauté internationale de rester vigilante face à la situation préoccupante qui prévaut au Burundi.

III. Le comportement de la Tanzanie envers les réfugiés burundais est indigne d’un pays qui a ratifié les conventions internationales sur les réfugiés. C’est l’avis de Léopold Sharangabo, vice-président de la Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’homme et des personnes Vivant dans des Camps de Réfugiés CBDH-VICAR. Il le dit au moment où ce mercredi, les autorités tanzaniennes ont ordonné l’arrestation et l’emprisonnement de plus de 50  réfugiés  qui élèvent  des animaux domestiques au  camp de Nduta. A la même occasion, le gros bétail, le petit bétail et les volailles ont été embarqués à bord de véhicules par des policiers vers une destination inconnue. La CBDH-VICAR demande à la communauté internationale de prendre des mesures visant  à contraindre la Tanzanie à respecter les textes de lois internationales.

IV. Hausse des tarifs dans les hôpitaux privés du Burundi. Annonce faite par l’association pour la promotion de la médecine Libérale APROMELI. Dr Astère Ndayizeye, son président, affirme que pour des raisons conjoncturelles, l’augmentation est de l’ordre de 30 pourcents.

V. Il s’observe aujourd’hui dans la ville de Kayanza et ses environs, la hausse du prix du sucre. Le kilo s’achète à un prix variant entre 2800-3000frs dans les boutiques, au moment où le prix officiel est de 2500 frs.  Les commerçants expliquent cet état de choses par le fait qu’actuellement le prix d’achat d’un sac varie entre 120.000 et 130.000frs. Ils précisent qu’ils doivent par conséquent revoir à la hausse le prix unitaire afin de ne pas vendre à la perte.

VI. Les propos du ministre de l’énergie et mines au sujet de la pénurie du carburant sont des propos mensongers. Point de vue de Gabriel Rufyiri, président de l’observatoire de lutte contre la Corruption et les malversations économiques. Le ministre Ibrahim Uwizeye a déclaré devant le sénat, le 28 octobre dernier qu’il n’y avait aucune goutte de carburant dans les stocks stratégiques. Gabriel Rufyiri révèle que le parc pétrolier de Gitega initié par le gouvernement, a été cédé à la société Interpetrol sans aucun contrôle, pour les intérêts individuels de certaines autorités du pays.