I. Les enseignants qui désirent se désengager du compte spécial des enseignants pour la solidarité nationale ont jusqu’à mardi pour le faire. Le délai vient d’être fixé par la représentation du COSESONA. Mais certains enseignants se plaignent de l’absence de fiches prévues pour cette opération. Ils soupçonnent que celles-ci soient cachées pour attendre l’expiration de ce délai. Néanmoins, ils disent qu’ils sont déterminés à se retirer et du compte et des syndicats qui se sont fusionnés sans leur demander leur avis.
II. Les 4 reporters du journal Iwacu totalisent ce dimanche 76 jours d’incarcération. Ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza en compagnie de leur chauffeur qui a été mis en liberté conditionnelle. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Leur affaire a été mise en délibéré. Le ministère public a requis 15 ans de réclusion criminelle contre Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Terence Mpozenzi et Egide Harerimana. Ils sont poursuivis pour complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils sont enfermés dans la prison centrale de Bubanza.
III. Une personne a été assassinée et 3 autres arbitrairement arrêtées au cours de cette semaine. C’est entre autres ce qu’indique le rapport hebdomadaire de SOS TORTURE. Les personnes arrêtées sont toutes des membres du parti CNL.
IV. Les réfugiés burundais vivant dans les camps en Tanzanie craignent de ne plus pouvoir communiquer avec leurs proches par voie téléphonique. En cause, le recensement des abonnés des compagnies téléphoniques, recensement qui exige une carte d’identité dont la plupart des réfugiés ne disposent pas. Ceux-ci se voient leurs cartes SIM désactivées. C’est d’autant plus désolant pour ces réfugiés que les activités du recensement viennent d’être clôturées.
V. Les réfugiés burundais de Kigali vivant avec le Diabète ont célébré ce dimanche la journée internationale de lutte contre le diabète normalement célébrée le 14 novembre de chaque année. Jérôme Kazabukeye, président des réfugiés vivant avec le diabète, indique que c’est un bon moment de réfléchir sur les comportements à adopter pour faire face à cette maladie chronique.