1. La ligue des droits de l’homme Iteka se dit préoccupée par la gravité de la criminalité au Burundi depuis qu’Evariste Ndayishimiye dirige le pays. Cette organisation a dénombré plus de 1000 personnes tuées par des malfaiteurs non encore connus au cours de cette période d’environs quatre ans. La ligue Iteka déplore que la plupart des personnes assassinées ont été vite enterrées sans la moindre enquête préalable, elle lance un cri d’alarme.
2. Le respect des droits des journalistes au Burundi reste loin d’être une réalité. C’est un constat de l’Union burundaise des journalistes à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse. L’UBJ rappelle que cette journée arrive au moment où deux femmes journalistes croupissent injustement en prison alors que plus de 170 autres sont en exil. Alexandre Niyungeko, président de l’UBJ, explique que le non respect des droits des journalistes ternit l’image du Burundi. Il exhorte la justice burundaise de se ressaisir en libérant les deux journalistes emprisonnés illégalement.
3. Beaucoup d’employés sont persécutés par leurs employeurs en milieu de travail quand ils osent dénoncer ce qui ne marche pas. C’est le regret de la confédération des syndicats du Burundi COSYBU. Son président Célestin Nsavyimana trouve que cela découle d’un manque de dialogue entre les employeurs et les employés. Dans son message à la nation a l’occasion de la célébration de la journée mondiale du travail et des travailleurs, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye avait pourtant salué l’existence d’un bon climat du dialogue social.
4. Le détournement des fonds publics, c’est ce qui caractérise principalement les dirigeants du Burundi. C’est ce que dénonce monseigneur Simon Ntamwana, qui fut archevêque de Gitega. Selon Simon Ntamwana, cette mauvaise conduite est le propre de la majorité des autorités burundaises. Dans une émission sur la radio Voix d’Amérique, il invite les dirigeants à se défaire de cet égoïsme pour mieux diriger le pays.
5. Les coupures répétitives d’électricité sont parmi les causes des retards de livraison des documents de voyage qui sont délivrés par la Police de l’air, des frontières et des étrangers. Dans un point de presse que Maurice Mbonimpa, le commissaire général de la PAFE, a animé vendredi, il a indiqué que la cause majeure qui occasionne ce retard est l’utilisation des documents frauduleux par ceux qui sollicitent les services de la PAFE. Celle-ci doit d’abord procéder à l’authentification de ces documents.