I. Célébration ce 5 octobre de la journée internationale des enseignants sur fond de grogne des enseignants. En cause : les maigres salaires qui ne sont pas à la hauteur des efforts fournis par les enseignants, la promesse d’harmonisation des salaires qui n’a pas été tenue et les propos non rassurant du président de la république, lors de sa récente émission publique à l’endroit des enseignants. Certains enseignants mettent un bémol faisant remarquer que tout va bien malgré les maigres salaires. Ils s’expriment au micro de la rédaction Inzamba.
II. Au moment où le monde entier célèbre la journée internationale dédiée à l’enseignant, ceux de la province Makamba disent que cette journée coïncide avec des intimidations perpétrées à leur encontre par l’autorité provinciale de l’éducation.
III. Cette journée de l’enseignant a été mise en place par l’UNESCO visant la sensibilisation sur l’importance et sur le rôle des enseignants dans le système éducatif, en mettant en avant la qualité de l’enseignement.
IV. Neutraliser les forces dites négatives, renforcer les relations commerciales, telles sont les points discutés entre les ministres burundais et congolais des relations extérieures, lors de la visite effectuée au Burundi par une délégation congolaise. Le ministre burundais Albert Shingiro indique que les deux pays vont travailler ensemble pour trouver solution aux nombreux défis que partage la sous région.
V. Les habitants des zones Maramvya et Mariza de la commune Burambi, en province Rumonge sont inquiets de l’impunité dont jouit un imbonerakure de la sous colline Rabiro. Celui-ci est accusé de semer la terreur dans ces localités. La population demande à la police et à l’administration de l’appréhender, afin qu’il puisse répondre de ses actes devant la loi.
VI. Grogne des propriétaires de maisons en construction au centre urbain de Muyinga. C’est à la suite d’une longue pénurie du ciment fabriqué par l’usine Burundi Cement Company (BUCECO). Selon une information recueillie sur place par la radio Inzamba, le peu de ciment BUCECO disponible est vendu clandestinement. Ainsi, le prix d’un sac varie entre 28.000 et 30.000 francs alors que le prix officiel est de 24.500 francs. La même source indique que les constructeurs sont alors obligés de se rabattre sur du ciment fabriqué en Tanzanie, au prix variant entre 33.000 et 35.000 francs.
VII. Sit-in ce lundi de près de 200 caféiculteurs devant les bureaux du gouverneur de Kayanza. Ils disent avoir vendu le café cerise au cours de la campagne de café édition 2020, à la station de lavage située sur la colline Nkuba, en commune Kayanza, mais que jusque-là, ils n’ont pas encore perçu leur dû. La station de lavage en question est membre d’une association représentée par une certaine Joselyne Nisabwe.
VIII. Les militaires burundais en maintien de la paix en somalie demandent avec insistance à l’AMISOM, de prendre en main la question de leurs arriérés de salaires de 9 mois. Ils disent être inquiets suite à l’annonce du gouvernement de les rapatrier sur ses propres fonds. Selon un des militaires qui parle sous anonymat, cette situation a plongé leurs familles dans une crise matérielle insoutenable.
IX. Nos consœurs et confrères du journal Iwacu totalisent ce lundi 350 jours derrière les barreaux. Ils ont été condamnés à 2 ans et demi de prison et une amende d’un million de francs chacun, par le tribunal de grande instance de Bubanza. Pour rappel, ils ont été arrêtés le 22 octobre dernier à Bubanza. Ils se rendaient en commune Musigati pour un reportage sur des affrontements, qui opposaient des rebelles et les forces de l’ordre. Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana sont accusés de tentative de complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat.