Edition quotidienne

Journal du 05 oct 2021

Publié le 5 octobre 2021 par Rédaction
I. Le monde entier célèbre le 5 octobre de chaque année la journée mondiale des enseignants. C’est une journée commémorée dans le but de sensibiliser sur l’importance et sur le rôle des enseignants dans les systèmes éducatifs et dans le développement des pays. Le thème retenu  pour cette année est : « Les enseignants au cœur de la relance de l’éducation. »
II. Les enseignants burundais sont appelés à rester à l’avant-garde de la relance de l’éducation, et ce, malgré les conditions de travail très dificiles. Cela figure dans un message que le Mouvement d’actions patriotiques, MAP-BURUNDI Buhire,  adresse aux enseignants, à l’occasion de la journée internationale dédiée aux enseignants. Ce mouvement estime que les enseignants ont une immense responsabilité vis-à-vis du Burundi de demain.
III. Cette journée internationale de l’enseignant arrive, selon le réseau des citoyens probes, au moment où l’enseignant burundais n’est plus une priorité comme avant. Pour Gervais Nibigira, vice-président de ce réseau, cette journée ne devrait pas seulement être une occasion de rendre hommage aux enseignants, mais une occasion pour le gouvernement de leur accorder la priorité dans l’éducation, afin que chaque apprenant puisse se former auprès d’un enseignant bien outillé.
IV. Une occasion également pour le Réseau des citoyens probes de faire un clin d’œil à certains enseignants qui ont dévié dans la voie du métier, de se ressaisir et participer pleinement dans le rôle d’éduquer. Gervais Nibigira.
V. Plus de 15 élèves tous internes du lycée Kanyinya, en commune et province Kirundo, ont été testés positifs au Covid-19 depuis la semaine dernière. Cela survient 3 semaines après la rentrée scolaire. Le ministère de la Santé avait pourtant conditionné l’accès à l’internat par la présentation d’un certificat négatif.
VI. Un membre du parti CNL dans la commune Gatara de la province Kayanza est incarcéré dans un endroit inconnu de sa famille, depuis plus de deux semaines. Cette dernière craint pour sa sécurité. Depuis quelques jours à Kayanza, il s’observe une chasse à l’homme contre les membres du CNL. Une dizaine d’autres est en garde à vue depuis plus de deux mois. Leurs familles demandent la libération inconditionnelle de ces derniers.
VII. Le comportement du commissaire Moise arakaza est un signe éloquent de l’impunité établie dans le système judiciaire burundais. C’est ce que dénonce Pacifique Nininahazwe, président du Forum pour la conscience et le développement. Il indique que depuis 2015, cet officier de la police burundaise brille toujours dans ses actes de violence et de torture sans être inquiété. Selon le président du FOCODE, son comportement dément littéralement les propos du président de la république devant l’Assemblée de Nations Unies, sur la garantie d’une justice équitable et le respect des droits humains dans le pays. La réaction de Pacifique Nininahazwe intervient après que cet officier de police ait tabassé publiquement vendredi dernier un militaire en le menaçant de le tuer.
VIII. Des réfugiés burundais du camp de Nyarugusu en Tanzanie qui se rapatrient se voient refuser de rentrer avec leurs biens. Une décision des responsables du camp contre laquelle les réfugiés protestent. Pour la coalition des défenseurs des droits des droits de l’homme et des réfugiés vivant dans des camps, ce refus constitue une violation de leurs droits.

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