I. L’enseignant burundais est appelé à s’impliquer activement pour que la qualité de ses prestations contribue à la transformation de l’éducation. Appel lancé par le secrétaire permanent au ministère de l’Education, Frédéric Bangirinama, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enseignant célébrée le 5 octobre chaque année. Dans un communiqué y relatif, le ministère promet qu’il va tout faire pour promouvoir le dialogue social et la bonne gouvernance dans les écoles.
II. Ce mercredi, le monde entier célèbre la journée dédiée à l’enseignant avec pour thème ‘‘ La transformation de l’éducation commence avec les enseignants’’. Les enseignants contactés par la radio Inzamba disent que cette journée arrive au moment où ils se trouvent dans l’extrême pauvreté. Ils demandent au gouvernement de mettre en exécution l’harmonisation des salaires.
III. La vie et le travail de l’enseignant sont gangrénés par trop de facteurs bloquants. Que ce soit dans le traitement salarial, les conditions d’enseignement ou même leur indépendance, tout participe à précipiter dans les abîmes la qualité de l’enseignement au Burundi. C’est ce que déplore le professeur Charles Nditije, ancien recteur de l’Université du Burundi, qui suit de près les questions de l’éducation au Burundi.
IV. Le professeur Charles Nditije fait un clin d’œil aux autorités burundaises pour se ressaisir et rendre à l’enseignement et à l’enseignant la bonne image d’antan.
V. Une élève âgée de 21 ans s’est suicidée par pendaison à l’aide d’une corde dans la nuit de lundi à mardi. Elle était originaire de la colline Busambo en commune Muruta, province Kayanza. Elle étudiait au lycée communal Muruta en 3èmeannée pédagogique. Les informations en provenance de la commune Muruta précisent que la fille s’est ôtée la vie après que des examens médicaux qu’elle avait subis avaient montré qu’elle avait une grossesse de cinq mois. Suite à ce drame, les services administratifs dans cette commune conseillent aux jeunes filles d’éviter des grossesses non désirées. Ils invitent toutefois celles qui se trouveraient dans des situations pareilles à mettre au monde les bébés qu’elles portent, au lieu de se donner la mort ou de tuer les bébés. Car, après tout, poursuivent les mêmes services, la vie continue.
VI. Me Sandra Ndayizeye a remis son tablier en tant qu’avocate de la défense dans l’affaire qui oppose Dr Christophe Sahabo au ministère public burundais. De sa cellule à la prison de Mpimba, l’avocat conseil de l’ancien directeur général de Kira Hospital a écrit une lettre à son client, Dr Christophe Sahabo, pour lui signifier tout simplement qu’elle met fin à son contrat. La décision de Me Sandra Ndayizeye est reçue dans les milieux des défenseurs des droits de l’homme comme un signal fort que cette avocate de la défense aurait subi des menaces pour se retirer dans cette affaire en justice. Me Janvier Bigirimana, vice-président du Forum pour la Conscience et le Développement, FOCODE, indique que le pouvoir du CNDD-FDD vient encore de se rendre coupable de violation grave du droit à la défense.
VII. Grogne des habitants de Muyinga qui s’inscrivent en faux contre la mesure de fermeture de toutes les boutiques dans les quartiers. Les boutiquiers ont été sommés d’aller faire leur commerce au nouveau marché de Mukoni. Les boutiquiers demandent la réouverture de leurs boutiques. Ils parlent de la difficulté d’exposer des objets de valeur dans ce marché et craignent qu’ils ne soient l’objet de vol organisé.
VIII. La campagne de pulvérisation contre les moustiques a débuté ce mercredi au camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie. Les réfugiés se réjouissent de cette opération. Néanmoins, ils disent que cela ne suffit pas, car ils ne reçoivent plus de savon depuis plus de quatre mois. Même si le combat contre la malaria est mené, ils ont peur d’attraper des maladies dites des mains sales.