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Journal du 05 Septembre 2024

Publié le 5 septembre 2024 par Rédaction

Vous êtes bien sur la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce jeudi 5 septembre 2024. Tout de suite les titres.

  • Faute de carburant, la journaliste Sandra Muhoza incarcérée à Mpimba n’a pas pu comparaître aujourd’hui. Elle avait été convoquée au tribunal de grande instance de Mukaza. Mais l’argument est contesté par des sources qui affirment que les détenus convoqués aux tribunaux de Muha et Ntahangwa ont pu s’y rendre.
  • A Makamba, c’est l’histoire d’un infanticide qui fait l’actualité. Il s’agit d’une dame qui a tué son bébé après l’avoir accouché. La police annonce avoir entamé une enquête pour en connaître les circonstances.
  • Et puis, les contributions forcées ourdies par le CNDD-FDD sont toujours à la Une. Les nouvelles victimes sont les enseignants de la province Ngozi qui doivent verser chacun 5 000 francs burundais. Ils demandent que cette pratique qui selon eux les enfonce dans la pauvreté s’arrête.

A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.

Commençons ce journal par la province Makamba où une femme accusée d’avoir tué son bébé qu’elle venait de mettre au monde a été arrêtée par la police mardi. Gloriose Ntirambeba, 35 ans, est originaire de la colline Mugeni en commune Kayogoro. Les enquêtes sont en cours pour connaître les mobiles de cet infanticide. Olivia Gakima nous en dit plus.

Olivia Gakima, merci. Poursuivons avec cette brève. La journaliste Sandra Muhoza, détenue à la prison centrale de Mpimba à Bujumbura, devait comparaître ce jeudi 5 septembre au tribunal de grande instance de Mukaza. Des informations proches du parquet de Mukaza précisent que sa comparution n’a pas eu lieu finalement. Selon ces mêmes sources, cette audience a été annulée suite au manque de carburant pour le véhicule qui devait transporter les prisonniers, dont Sandra Muhoza, vers ce tribunal. Cette explication n’a pas beaucoup convaincu grand monde car les véhicules qui devaient transporter les prisonniers vers les tribunaux de grande instance de Muha et de Ntahangwa ont pu faire le déplacement. Pour rappel, la journaliste Sandra Muhoza, correspondante du journal en ligne « La Nova Burundi », a été arrêtée le 13 avril dernier dans la province Ngozi, où elle était basée. Elle avait répondu à un appel téléphonique d’un homme d’affaires qui venait de lui promettre des informations. Elle avait ensuite été portée disparue pendant quelques jours avant que sa famille ne soit informée qu’elle était détenue dans les cachots du service secret de cette province. Elle a été transférée à la prison de Mpimba en mairie de Bujumbura le 18 avril où elle se trouve jusqu’à présent. Elle est poursuivie pour « Atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat et Aversion raciale ».

Et puis, la surpopulation dans différentes prisons du Burundi demeure toujours une situation alarmante. La prison de Muramvya reste l’exemple le plus dramatique car elle abrite aujourd’hui près de 1000 détenus alors qu’elle était conçue pour 100 prisonniers seulement. C’est le regret de l’ACAT Burundi. L’ONG indique que la situation de la prison de Muramvya pousse certains détenus à passer la nuit à la belle étoile. Selon Jean Claude Ntiburumsi, chargé des questions juridiques au sien de l’Acat Burundi, malgré cette situation alarmante, la même prison ne cesse d’accueillir d’autres prisonniers. Il demande à la ministre de la justice de se ressaisir pour entre autres libérer les détenus qui ont purgé leurs peines et ceux qui ont été acquittés pour désengorger la prison de Muramvya. Ecoutez

Suite de cette édition avec cette brève

Les chrétiens qui se réclament de d’Eusébie Ngendakumana refusent de se faire recenser suite à leurs croyances. Selon nos informations en province de Bubanza, sur les collines Masare, Kivyuka et Muyebe, dans les communes Bubanza et Musigati, 21 fidèles d’Euzebie ont boycotté cette opération. Ils ont fermé leurs maisons et sont partis vers des directions inconnues. Les mêmes sources d’informations précisent qu’il n’est plus possible de les recenser. Selon le gouverneur de Bubanza, Cléophas Nizigiyimana, même ceux qui se réclament être « des laïcs » et des « adventistes » sont contre ce recensement. Dans la province voisine de Cibitoke, un mouvement similaire y est observé, des laïcs et des adventistes y sont également opposés. Le gouverneur de Cibitoke, Carême Bizoza, reconnaît que c’est un problème sérieux.

Les enseignants de la province Ngozi s’insurgent contre la contribution de 5000 francs burundais qui leur est exigée par le parti CNDD-FDD qui dit que c’est pour les prochaines élections. Selon ces enseignants, cette contribution vient empirer une situation déjà précaire avec des salaires qu’ils qualifient de dérisoires. Ils disent ne pas comprendre pourquoi même ceux qui ne sont pas membres du parti au pouvoir sont dans l’obligation de verser cet argent. Suivez ce reportage d’Alexandrine Keza.

Terminons cette édition par cette autre brève. Un incendie s’est déclaré hier soir, vers 18h30, au marché de la zone Kamenge en marie de Bujumbura. Des informations qui nous parviennent de cette zone de indiquent que l’intervention a été très rapide de la part des riverains. Même le camion extincteur est arrivé sur place, mais le feu était déjà éteint. Pour plus de sécurité, il y a eu coupure du courant électrique jusque vers 20 heures et les dégâts enregistrés ont été mineurs. L’origine de l’incendie n’est pas encore connue. Dans la commune et province Ruyigi,  un feu de brousse s’est déclaré sur la montagne de Mpungwe, toujours hier. Du fait du vent en pleine saison sèche, le feu avançait à grande vitesse. Mais les habitants proches sont parvenus à l’éteindre. L’administration locale dit être satisfaite de cette intervention de la population et demande en même temps aux chargés de la sécurité de veiller à ce que de tels feux ne se répètent plus.

Fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous chers auditrices et auditeurs, pour votre fidélité. Au revoir.

 

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