I. L’ONG Human Rights Watch se dit fortement choqué du discours qui a été prononcé par le secrétaire général du parti CNDD-FDD Révérien Ndikuriyo, qui ventait les éloges du général Adolphe Nshimirimana reconnu dans différents crimes de violations des droits humains au Burundi, sept ans après son assassinat. Cette organisation internationale de défense des droits humains estime que ce discours témoigne à suffisance que l’amélioration des droits humains au Burundi n’est pas pour demain.
II. La peine de 15 ans de servitude pénale, prononcée contre 7 personnes accusées d’atteinte à la sureté intérieure de l’état, l’a été d’une façon précipitée et sans qu’il y ait des investigations préalables par le tribunal de grande instance de Kirundo. Avis de maitre Janvier Bigirimana, juriste. Ces personnes qui ont été arrêtées en voulant traverser la frontière n’ont commis aucune infraction prévue par le code pénale burundais.
III. Maitre Janvier Bigirimana indique en outre que les personnes accusées n’ont pas eu le droit à la défense. Il demande que ce dossier judiciaire soit instruit à fond par la cour d’appel.
IV. Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui se focalise sur l’organisation du Conseil Supérieur de la Magistrature.