I. Les traitements inhumains et dégradants, les cas de privations de soins de santé, l’insuffisance alimentaire, le non-respect des décisions judiciaires, les détentions arbitraires, la surpopulation carcérale ; telles sont les violations des droits des prisonniers qui ont été recensées par l’Action Chrétienne pour l’Abolition de la Torture ACAT-Burundi dans son rapport du 2ème trimestre de cette année. Selon maitre Jean-Claude Ntiburumunsi, chargé du département juridique au sein de cette organisation, l’Etat devrait prendre en considération les droits des prisonniers en les mettant en application et aussi en améliorant les conditions carcérales par le désengorgement des prisons.
II. Un enseignant de la commune Nyabihanga en province Mwaro est emprisonné depuis ce mardi au commissariat communal de police. Cet enseignant est accusé d’avoir fraudé des examens pour le compte de certains élèves, moyennant des pots de vin. Les parents des élèves demandent que cet enseignant soit sanctionné conformément à la loi.
III. L’inquiétude est grande au sein de la population qui dispose de terres sur des collines où sera érigé le barrage hydroélectrique, sur la rivière Kirasa en commune Muhuta, c’est dans la province de Rumonge. Ces habitants disent que leurs frais d’indemnisation ont été détournés. Le gouverneur de la province Rumonge est pointé du doigt dans ce que la population qualifie de magouilles dans l’administration.
IV. Les prix des produits Brarudi ont grimpé depuis la fermeture de la route Bujumbura-Rumonge, il y a seulement deux semaines. Une fermeture due aux travaux de réhabilitation de la route, dans la zone de Rutunga en commune Muhuta. Cette hausse des prix vient empirer la situation de la cherté de la vie selon les habitants de cette ville du sud du pays. Ils demandent que la réhabilitation soit rapide pour faciliter la liaison commerciale entre les provinces de Rumonge et Bujumbura.
V. Une dérogation spéciale d’abattage du bétail a été accordée aux membres de la Communauté Islamique du Burundi. L’annonce a été faite par Serge Nkurunziza, le Directeur Général au ministère de l’agriculture, de l’élevage et de l’environnement. C’était lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi à Bujumbura. Selon Serge Nkurunziza, c’est suite à la demande insistante de la COMIBU à l’occasion de la fête d’Eid al-Adha. Serge Nkurunziza indique néanmoins qu’il y a des mesures à respecter.
