I. Des viols sur des jeunes filles commis par les directeurs d’écoles et par les enseignants est une triste réalité dans différentes écoles de Makamba. Les parents des élèves demandent des sanctions sévères à l’encontre de ces déviants pour juguler ce fléau.
II. Une fillette de 5 ans a été atrocement battue par son père Issa Kwigize, 30 ans. La scène s’est passée mercredi sur la colline Nyagatovu en commune Gashoho de la province Muyinga, selon des informations recueillies sur cette colline. L’enfant serait accusée par son père de s’être soulagée dans du riz se trouvant sur l’ère de séchage. Un geste qui lui a valu d’être soumise par son père à une véritable torture, déclare la même source. La police a appréhendé Issa Kwigize qui a été mis en garde à vue au commissariat communal de Gashoho, en attendant d’être traduit en justice.
III. Une femme de 37 ans s’est suicidée sur la colline Gahahe, commune Kayanza et province Kayanza dans la journée de ce mercredi. Selon les informations fournies par les voisins de la défunte, elle était malade depuis plusieurs jours, et c’est par dépit qu’elle s’est servie d’une corde pour se donner la mort. L’administration a décidé de son enterrement le même jour. La police à Kayanza dit avoir déjà amorcé des enquêtes pour que les circonstances de ce suicide soient bien élucidées.
IV. En un mois, 43 personnes ont été tuées, 3 portées disparues. C’est ce qui ressort du rapport mensuel d’avril de l’Association chrétienne pour l’abolition de la torture. Selon ACAT-Burundi, ces crimes sont commis surtout par des Imbonerakure, des policiers et des agents du service national des renseignements. L’organisation demande au gouvernement burundais de mener des enquêtes crédibles et poursuivre en justice tous les auteurs de ces crimes. Augustin Nimubona, chargé de la communication au sein de l’ACAT-Burundi.
V. La route Bujumbura-Rumonge n’est plus praticable. Le pont sur la rivière Kirasa à Gitaza s’est effondré dans l’après-midi de ce jeudi. Les témoignages émanent des voyageurs qui venaient des deux côtés de Bujumbura et Rumonge et qui ont tous été contraints de rebrousser chemin. Ce pont reliait les provinces Bujumbura et Rumonge.
VI. Ils exigent le remboursement total de leurs cotisations. Ce sont les parents des élèves de l’Ecole fondamentale Bassin I de Buyenzi en mairie de Bujumbura. Ces derniers avaient versé une contribution pour la construction de la clôture de cet établissement. L’administrateur communal de Mukaza avait constaté des irrégularités dans la collecte de ces contributions. Il avait alors ordonné à la directrice de cette école le remboursement des frais déjà collectés aux parents. La directrice avait accepté de se soumettre à cette injonction, mais en remboursant une partie de l’argent.
VII. La pénurie du sucre perdure. Toujours pas de solution à ce problème qui s’observe dans presque toutes les provinces du pays depuis quelques jours. La Société sucrière du Moso ne cesse pourtant d’affirmer que la quantité produite est suffisante, mais ce produit reste introuvable sur le marché. Cette situation profite aux commerçants qui spéculent.
VIII. Il est passé par la petite porte dans sa récente tournée diplomatique effectuée en Europe. Les plus hautes autorités des pays que le ministre des Relations extérieures et de la coopération internationale Albert Shingiro a visités ont refusé de le recevoir, parce que la situation des droits de l’homme au Burundi reste toujours précaire. C’est une véritable leçon pour le ministre. C’est l’analyse faite par le Mouvement d’action Patriotique MAP Burundi Buhire. Selon ce mouvement, le rapport de mission présenté par le Ministre Albert Shingiro a été rédigé d’une manière à impressionner les autorités burundaises, alors que sa mission a accouché d’une souris. Le MAP Burundi Buhire demande que les représentants diplomatiques burundais en Europe soient plutôt limogés.