I. Les commerçants du quartier Kiremba, en zone Muzenga, commune et province Bururi dénoncent les abus dans la perception des taxes communales par les agents de la commune. Ces commerçants disent que ces taxes sont passées du simple au double sans aucune explication de la part des responsables administratifs de la commune Bururi.
II. Grogne également chez les habitants de la commune Ntega, dans la province Kirundo. C’est suite à la fermeture des bistrots et des restaurants à cause de la pandémie du Covid-19 qui a sévi dans cette commune. Selon les informations recueillies dans cette commune, l’administrateur communal a fait arrêter depuis mercredi un certain nombre de personnes les accusant d’avoir fréquenté des bistrots, alors que c’était interdit. Ceux qui ont été arrêtés doivent payer une amende de 50 mille francs burundais chacun. La population demande aux responsables administratifs de la province de prendre des mesures pour éviter que la situation ne dégénère.
III. Le ministère public au tribunal de grande instance de Ngozi vient de demander une peine de 20 ans d’emprisonnement pour sept membres du parti CNL en commune Kiremba de la province de Ngozi. Ils sont accusés d’avoir infligé des coups et blessures à des jeunes imbonerakure du CNDD-FDD. C’était dans des affrontements qui ont opposé les deux parties vers la fin du mois d’avril. Les responsables du parti CNL dans cette province dénonce un procès politique.
IV. Le dossier des présumés auteurs de l’attaque du camp militaire de Mukoni en province Muyinga a été jugé dans les premières juridictions sur base des aveux obtenus après torture. C’est le constat de maitre Janvier Bigirimana. Il demande à cette cour suprême de prêcher par exemple et se prononcer sur le pourvoi en cassation.
V. La diminution de la quantité de nourriture destinée aux réfugiés burundais des camps de la sous-région n’a d’autres visées que celle de les contraindre au rapatriement. C’est l’avis de Léopold Sharangabo, vice-président de la Coalition Burundaise des Défenseurs des Droits de l’Homme et des Réfugiés Vivant dans les Camps CBDH-VICAR. Il le dit au moment où au camp de Kakuma au Kenya, le Programme Alimentaire Mondial a diminué de trois fois la quantité des vivres que recevaient ces réfugiés. Léopold Sharangabo pense qu’il y a risque que les réfugiés adoptent d’autres comportements indignes pour avoir à manger.