Vous êtes branches sur la radio Inzamba Agateka Kawe et merci pour votre fidélité, c’est l’heure du journal dont voici d’abord la charpente.
- Le juge de la cour d’appel de Gitega qui a acquitté la syndicaliste Emilienne Sibomana subit des menaces de la part de son chef hiérarchique pour la décision qu’il a prise, ces menaces sont condamnées par un ancien président du syndicat des magistrats du Burundi qui crie à la violation de la loi, vous l’entendrez.
- Et puis c’est la grogne chez les membres des coopératives de la société SRDI dans la province de Bubanza, ils craignent de voir la société chuter a cause d’une quantité de riz dernièrement donnée par le Burundi à la Zambie.
- Et l’ONG Locale constate une montée exponentielle de l’inflation au Burundi, elle lance un cri d’alarme.
Voilà pour le sommaire, a tout de suite pour les détails.
C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Emilienne Sibomana qui a été acquittée par la cour d’appel de Gitega il ya plus d’un mois mais qui reste toujours en prison. Des sources à Gitega disent qu’Anatole Manirakiza, le juge qui l’a acquitté est en train de subir des menaces et intimidations de la part du président de cette cour Désiré Habonimana qui lui demande de fournir des explications sur l’acquittement d’Emilienne Sibomana. De l’avis de l’ancien président du syndicat des magistrats du Burundi SYMABU Jean Claude Kabera, le comportement du président de la cour d’appel de Gitega est indigne et viole la loi en la matière. Il dit qu’il dit par ailleurs qu’il sera responsable de tout ce qui pourrait arriver de mal au juge Anatole Manirakiza. On écoute Jean Claude Kabera, ancien président du syndicat SYMABU.
Parlons droits de l’homme a présent le pouvoir CNDD FDD a toujours brillé dans la persécution des défenseurs des droits humains y compris les journalistes. C’est le constat amer fait par Germain Rukuki président de l’association Ensemble pour la défense des droits humains en danger ESDDH. Dans une déclaration que l’’association vient de sortir, elle explique notamment que la journaliste Floriane Irangabiye ne devrait pas être coupable pour avoir produit des émissions avec des autorités poursuivies par la justice Burundaise ou pour avoir pris des photos avec certaines personnalités. Suivez Germain Rukuki.
Germain Rukuki demande à la justice Burundaise de se ressaisir et libérer sans délai la journaliste Floriane Irangabiye qui croupit injustement en prison.
Dans le domaine de la santé environ 42 milliards de francs burundais sont nécessaires pour mettre en œuvre le plan national de riposte contre la variole du singe. Ce plan prévu pour une durée de six mois, a été annoncé ce mardi par la ministre de la santé publique Lidwine Baradahana à l’issue d’une réunion avec les intervenants dans le secteur. Elle a également précisé que parmi les 49 districts sanitaires du pays, 22 enregistrent déjà des cas positifs de cette maladie. Suivez.
L’actualité de ce mercredi c’est également l’inquiétude chez les membres des coopératives d’agriculteurs de riz dans la commune de Gihanga en province de Bubanza. Ils grognent à cause d’une quantité de riz de la Société régionale de développement de l’Imbo (SRDI) qui aurait été donnée par la présidence de la République du Burundi à la Zambie. Ils craignent que cela peut entrainer beaucoup de pertes de la société et demandent aux responsables de la SRDI de rester vigilants pour que cette culture qui leur apporte des moyens de subsistance ne disparaisse pas comme c’est le cas pour d’autres sociétés étatiques ou paraétatiques. Bonfils Niyongere.
Merci Bonfils Niyongere pour ces précisions, le Burundi vit actuellement une situation d’inflation inquiétante jamais vue. Les prix de tous les produits ont augmenté de facon incontrôlable. C’est ce que constate Faustin Ndikumana directeur national de l’ONG Locale Paroles et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités PARCEM. Il l’a dit ce mercredi lors d’un point de presse sur l’état de l’inflation au Burundi, écoutez-le
Parmi les causes de cette inflation Faustin Ndikumana évoque notamment la montée du dollar, le coût du transport élevé suite au manque de carburant, la perte de la valeur de la monnaie burundaise et la corruption. Encore une fois Faustin Ndikumana
Voilà c’était Faustin Ndikumana directeur national de l’ONG Locale PARCEM et c’est par la que s’achève ce journal, merci de l’avoir suivi, au revoir.