I. Un conducteur de taxi moto a été assassiné à coup de machette l’après-midi de ce dimanche. Rénovat Ndikuriyo, 23 ans, qui opérait au centre-ville de Kayanza, a été tué par un client qui se déplaçait vers la colline Kivuruga de la commune Gatara. Un présumé complice dans cette affaire d’assassinat est déjà entre les mains de la police pour des raisons d’enquêtes.
II. C’est l’indignation au sein des habitants de la colline Muramba, en commune Buhinyuza, province de Muyinga. A l’origine, un certain Venant Ndayisenga qui a été grièvement blessé à la machette. Les bourreaux qui, selon les habitants, sont pourtant connus restent libres. La population dénonce l’impunité qui, pour elle, est à l’origine des crimes qui se commettent dans cette commune.
III. Le bras de fer entre la ministre du commerce et la commission chargée de réviser le prix de transport en commun s’accentue. Cette dernière refuse d’exécuter l’ordre de la ministre. Elle indique être dans l’impossibilité d’annuler le communiqué qu’elle a sorti le 1er février 2022 sur les nouveaux tarifs du transport, comme l’avait exigé la ministre. Selon la commission, la ministre n’est pas compétente pour procéder à cette annulation, tel qu’elle le dit dans un procès-verbal sorti ce vendredi.
IV. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, ancien Vice-président de la République du Burundi, ce bras de fer au sein du ministère du commerce démontre que l’autorité de la ministre est limitée. Pour lui, cela prouve que les directeurs généraux de ce ministère ont des comptes à rendre à une autre personne plus puissante que la ministre. Bamvuginyumvira indique qu’au cas où une solution n’est pas trouvée, la ministre devrait démissionner de ses fonctions.
V. Ils réclament d’être rétablis dans leur droit. Il s’agit de certains assurés de l’Institut national de la sécurité sociale qui protestent contre la suspension de la pension de retraite à convenance personnelle. Une décision prise le 31 janvier dernier par la direction générale de l’INSS. Ces assurés font remarquer que la décision viole la loi, et que ce sont eux qui en font les frais.
VI. Une autre grogne, c’est chez les agriculteurs de la commune Nyabihanga dans la province Mwaro. Ils s’insurgent contre l’organisation en charge de la distribution de l’engrais chimique dénommée Tubura. Selon eux, celle-ci ne donne pas la quantité commandée par les agriculteurs. Ils demandent aux responsables de Tubura de leur donner la quantité commandée.
VII. Ils jurent qu’ils ne détruiront jamais leurs champs de culture car c’est interdit par la coutume burundaise. Ce sont les réfugiés burundais du camp des réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie, que l’administration tanzanienne oblige à détruire eux-mêmes leurs champs de culture. Après l’interdiction dans les camps de réfugiés de toute activité génératrice de revenus par les autorités, en complicité avec les policiers et les jeunes Basungusungu, les responsables tanzaniens changent de tactique. A travers des réunions qu’ils font, ils disent aux réfugiés qu’ils vont leur donner des houes afin qu’ils détruisent de façon régulière les cultures qui repoussent.
VIII. Le Sénégal est devenu depuis ce dimanche le 15ème pays à avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations, après avoir échoué en 2002 et 2019. Et au championnat national de football, Bumamuru reste provisoirement premier. Au basketball, les éliminatoires pour accéder à la ligue nationale se sont poursuivies ce weekend.
