I. Les militaires burundais du contingent Atmis et ceux qui ont été récemment relevé du même contingent grognent contre le taux de change du dollar de 2080 francs burundais imposé par la banque centrale alors qu’à leur tour ils en achètent à une valeur 2 fois plus. Ils qualifient ces transactions comme un vol organisé par le commandement de l’armée.
II. L’ONG Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture, ACAT-Burundi, se dit préoccupée par la lenteur excessive dans le traitement des dossiers pendants devant la Cour Suprême. Cette organisation se réfère à l’affaire judiciaire des militaires poursuivis dans le dossier relatif à l’attaque du camp militaire de Mukoni en province de Muyinga, qui n’ont jusqu’à présent pas été entendus par la Cour Suprême depuis 2018, il y a exactement 5 ans. Me Jean Claude Ntiburumunsi, chargé des questions juridiques à l’ACAT-Burundi, demande au Président de la Cour Suprême de prendre ses responsabilités, afin de vider les arriérés judiciaires qui sont devenus répétitifs.
III. Le parti Sahwanya FRODEBU dit constater que les divisions ethniques disparaissent petit à petit au Burundi, mais s’inquiète que ces divisions puissent se transformer en divisions de classes sociales entre les riches et les pauvres, si on n’y prend pas garde. C’est ainsi que ce parti de Melchior Ndadaye demande au gouvernement d’organiser une conférence nationale pour évaluer l’état de l’unité nationale au Burundi. Cela ressort de la déclaration de ce parti à l’occasion de la célébration du 32ème anniversaire de la charte de l’unité nationale. Pierre Claver Nahimana, président du parti Sahwanya FRODEBU.
IV. Certains habitants de la province Makamba trouvent que les descentes des membres du gouvernement n’ont pas aidé à trouver des solutions aux problèmes de gouvernance dans leur province. Pour eux, certaines personnes sont soigneusement sélectionnées par l’autorité pour poser des questions qui ne gênent pas ces délégués du gouvernement envoyés pour résoudre les défis de proximité.
V. Des champs de cultures dont la superficie n’est pas encore connue ont été détruits l’après-midi de ce lundi, au camp de réfugiés de Nyarugusu en Tanzanie. Tous ces champs appartenaient aux réfugiés burundais dudit camp. Les jeunes tanzaniens Basungusungu et les agents de la police sont pointés du doigt dans ces actes. Cette destruction cible seulement les réfugiés burundais au moment où les champs de cultures des Congolais sont épargnés. Des questions se posent sur le rôle du HCR qui assiste indifféremment à ces scènes. Les réfugiés demandent à cette agence onusienne de se ressaisir et protéger ces Burundais en détresse.