I. Le procès d’Aimé Irambona a été repris mercredi. Le responsable adjoint des Imbonerakure de Gitega, récemment surpris avec un cadavre humain dans son véhicule, a finalement écopé de 21 ans de prison ferme. Trois de ses coaccusés ont, quant eux, été condamnés à la prison à vie. Ils comparaissaient devant la cour d’appel de Gitega.
II. Dans cette même province de GITEGA, un homme a tué la nuit dernière son épouse et son enfant à l’aide d’une houe. Le présumé assassin a été arrêté. Il attend d’être jugé dans un procès de flagrance, d’après une source au parquet de Gitega.
III. Des agriculteurs qui vendent leurs vivres au marché central de Muyinga grognent contre le payement d’une double taxe communale sur leurs produits vivriers. Les mécontents, qui proviennent des communes limitrophes de celle de Muyinga, indiquent qu’ils se rendent au marché central de Muyinga après avoir payé ladite taxe dans leurs communes respectives.
IV. Grogne de près de 400 agents enquêteurs. Ils disent avoir effectué en septembre 2019 une enquête sur les abandons scolaires pour le compte de la Fondation Niyongabo mais, jusque-là, ils n’ont pas encore perçu les honoraires promis. De son côté, le représentant légal de cette organisation qui s’occupe de la scolarisation des enfants démunis, affirme qu’il a honoré ses engagements.
V. Un test a été organisé ce jeudi pour les lauréats des écoles dites d’excellence. Ceux qui réussiront à ce test seront orientés dans des facultés, instituts ou département de l’université du Burundi qui sont considérés comme des filières d’excellence. Gaspard Banyankimbona, le ministre de l’Education explique pourquoi un tel test est organisé.
VI. Le ministre Gaspard Banyankimbona tranquillise en outre en ce qui est des suspicions de fraude de cet examen. A savoir que ledit test s’est déroulé dans six centres éparpillés à travers le pays, par plus de 1800 lauréats.
VII. La mauvaise gestion des entreprises publiques n’est pas de la faute du personnel. Il faut chercher les failles dans la chaine de responsabilités qui comprend des institutions étatiques. L’analyse est de Faustin NDUWIMANA, expert économiste. Faustin Nduwimana pointe également du doigt les organes chargés de veiller à la bonne gestion des avoirs de l’Etat dans ces entreprises publiques.
VIII. Le Covid 19 a eu des répercussions sur les commerçants burundais du camp de réfugiés de Mahama au Rwanda. Ils avouent avoir perdu au moins 10 pourcents des bénéfices qu’ils réalisaient avant la pandémie. Les plus touchés sont les cabaretiers qui n’ont plus le droit de laisser les clients consommer sur place. L’un d’eux témoigne.