I. La préparation de la finale de la coupe de football dénommée Nkurunziza Cup, qui aura lieu demain en province Makamba, a paralysé les activités scolaires dans cette province. La proclamation des résultats qui devait avoir été faite le 4 juillet a été reportée au 11 juillet. Les autorités provinciales ont mobilisé les élèves pour qu’ils participent à ces cérémonies sportives.
II. En plus de cette décision de reculer la date de la proclamation des résultats, des informations en provenance de cette province révèlent que des formations paramilitaires sont organisées par Révérien Ndikuriyo, président du parti CNDD-FDD. Ce dernier n’a pas encore réagi pour donner sa version des faits. Mais d’ores et déjà, la coalition CFOR Arusha dénonce ces agissements du parti présidentiel. L’école au Burundi est devenue victime d’un système totalitariste du parti CNDD-FDD sans vision, indique Jean-Bosco Rwigemera, vice-président de cette Coalition des partis de l’opposition pour la réhabilitation de l’accord d’Arusha. Selon Jean Bosco Rwigemera, c’est une logique à l’envers pour pérenniser le nom de Pierre Nkurunziza.
III. Les parents des écoliers de l’école primaire et de la maternelle qui sont sous la supervision de l’ONG Save The Children au camp de réfugiés burundais de Nyarugusu, en Tanzanie, demandent au gouvernement et au HCR de rouvrir les écoles. Celles-ci ont été fermées il y a deux semaines avant les examens, alors que l’année scolaire devait se terminer ce vendredi. Ces enfants craignent pour leur avenir. Les enseignants disent que les raisons qui ont poussé les autorités tanzaniennes à la fermeture de ces écoles n’ont pas été révélées.
IV. Troisième vol de rapatriement des militaires burundais du 67ème bataillon ATMIS et deux pelotons du 68ème bataillon ATMIS. Ils venaient de passer plus de sept mois au sein du contingent burundais en mission de maintien de la paix en Somalie. Ils rentrent au pays dans le cadre de la mise en application de la résolution 2687 des Nations Unies, qui prévoit la fin de cette mission le 31 décembre prochain. Ces militaires grognent contre les arriérés de leurs indemnités impayées depuis leur déploiement.
V. Dix-neuf organisations de la société civile burundaise déplorent le comportement du gouvernement burundais qui s’est retiré la semaine dernière, des séances d’examen en Suisse de la situation des droits de l’homme au Burundi. Une décision prise pour la simple raison qu’il y avait la présence de représentants de la société civile burundaise indépendante considérés comme des ennemis de la Nation par le pouvoir de Gitega. C’est le contenu d’une déclaration rendue publique par ces organisations. Me Dieudonné Bashirahishize, qui s’exprime au nom de ces organisations, qualifie de honteux ce genre de comportement. Selon lui, ce n’est pas la première fois que le gouvernement burundais affiche cette attitude quand il s’agit de la question des droits de l’homme.
VI. Me Dieudonné Bashirahishize, se basant sur les spécialistes en matière comportementale, indique que les fautifs ont toujours tendance à jeter le tort sur les personnes qu’ils n’aiment pas. Mais cela ne résout pas du tout le problème.