I. Un an de prison et une amende de cent mille francs burundais est la peine que le tribunal de Grande Instance de Ntahangwa vient de prononcer à l’encontre de l’Hon. Fabien Banciryanino. Cette condamnation montre à suffisance que l’homme était innocent, au regard des infractions qui lui étaient reprochées selon Me Lambert Nigarura. Cet avocat trouve que le jugement rendu montre encore une fois à quel degré la justice burundaise est prise en otage par les autorités du pays.
II. Il est presque impossible aujourd’hui de se rendre dans les provinces du Sud du pays à partir de Bujumbura. C’est suite à l’effondrement jeudi du pont reliant les deux provinces de Bujumbura et Rumonge. Les usagers de cette route redoutent de graves conséquences liées à cette situation.
III. De fortes pluies et le manque des fonds d’entretiens, ce sont là les causes de l’effondrement des pistes et ponts observés ces derniers jours dans certaines régions du pays. C’est l’analyse d’un expert ingénieur en Génie Civil après l’écroulement du pont Karonke en commune Kabezi de la province de Bujumbura. Pour lui, les pistes et les ponts sont frappés par une forte érosion. Les pouvoirs publics doivent être interpellés.
IV. Et de l’avis de l’économiste, le Burundi a besoin de moderniser ses infrastructures routières pour relancer son économie, c’est ce qu’indique Faustin Ndikumana, il propose au gouvernement de définir sa stratégie de mobilisation des fonds. Et cela doit passer par la coopération.
V. Le manque de sucre au Burundi résulte du manque criant de devises. Cela a significativement affecté la société internationale du commerce ITRACOM qui devrait avoir livré plus de 4 mille tonnes de sucre à la Société sucrière du MOSO fin avril 2021. Des sources proches de ces deux sociétés disent qu’ elles attendent l’ intervention de la BRB pour pouvoir débloquer la situation.
VI. Les parents devraient dénoncer avec énergie les enseignants qui violent les élèves alors que ces derniers devraient les éduquer. Propos d’Eulalie Nibizi qui fut représentante du syndicat des enseignants STEEB. C’est après observation ces derniers jours des cas de viol commis par les enseignants surtout dans certains établissements de la province Makamba. Eulalie Nibizi demande au ministre chargé de l’éducation de suivre de près cette question afin que les auteurs soient traduits en justice.
VII. Les réfugiés de Mahama vivent actuellement une situation compliquée. Ils viennent d’être mis dans des catégories et ceux qui se retrouvent dans la troisième catégorie ne seront plus assistés. Avant cette mesure, ils bénéficiaient de 3040 francs rwandais par mois. Ils indiquent qu’ils mourront de faim si rien ne change. Le représentant de ces réfugiés demande au HCR et au PAM de ne pas abandonner les réfugiés de Mahama.
VIII. Le Ministère burundais des Affaires étrangères et de la Coopération au développement a adressé une correspondance à l’Ambassade de la RD Congo au Burundi, sur un litige d’une parcelle sise à Kinshasa appartenant à l’Ambassade du Burundi. Ce ministère rappelle à l’Ambassade de la RD Congo au Burundi que si rien n’est fait d’ici le 31 décembre 2021, le Gouvernement burundais se verra dans l’obligation d’appliquer le principe de « réciprocité » sur les terrains appartenant à la RD Congo au Burundi. Pour Emmanuel Nkengurutse, ancien sénateur, et juriste de formation, il faut une solution diplomatique entre les deux pays pour éviter toute forme d’hostilité.