I. Une adolescente de 18 ans, originaire de la colline Gishubi, commune Muruta et province Kayanza, accusée d’infanticide, est depuis ce lundi détenue au commissariat de police à Kayanza. C’est après qu’elle a reconnu avoir jeté un nouveau-né dans une latrine. Le corps sans vie a été retiré de la latrine et enterré avec dignité. Les administratifs de la circonscription invitent les jeunes filles à l’abstention sexuelle.
II. Inhumation ce mardi d’Aline Inarukundo, 47 jours après son assassinat. Son mari, présumé auteur de son assassinat, a eu l’autorisation d’assister aux funérailles au cimetière de Mpanda. L’émotion était vive.
III. Le gouvernement burundais devrait libérer toutes les femmes incarcérées arbitrairement, à l’occasion de la journée internationale dédiée à la femme, célébrée le 8 mars de chaque année, explique Carina Tertsakian, chercheuse à l’Initiative des Droits Humains au Burundi IDHB. Elle demande au gouvernement de libérer les cinq défenseurs des Droits de l’Homme récemment incarcérés et la libération de la journaliste Floriane Irangabiye, car ils sont tous victimes de leur mission de défendre les Droits Humains.
IV. La Commission Vérité et Réconciliation entame dès ce mois de mars, la phase des audiences publiques sur les violences commises en 1972 et 1973 dans le pays. Déclaration de Pierre Claver Ndayicariye, président de cette commission, ce mardi, lors d’un café de presse avec des journalistes. Le Président de cette commission a précisé qu’ils organisent cette audience dans le but de continuer à réconcilier la population, l’audience pilote aura lieu dans la province de Ruyigi.
V. Grogne des consommateurs à majorité des agents de l’Etat résidant au chef-lieu de la province Muyinga, contre la mesure prise par l’administrateur communal, Amédée Misago. Cette mesure interdit le commerce de divers produits vivriers au profit des nouveaux marchés de Cibari et Mukoni. Ces habitants du centre urbains de Muyinga demandent à cette autorité communale d’aménager à l’intérieur du marché central un espace pour lesdits produits.
VI. Les employés de la microfinance DUKUZE réclament la totalité de leur salaire qui avait été diminué de 23% en 2017 pour des raisons de déficit financier. Ils indiquent que la direction a dépassé les délais qu’elle avait donnés pour les relever. La Direction confirme qu’elle est au courant de cet état de fait et qu’elle fait de son mieux pour répondre aux doléances de ses employés, en fonction de l’évolution de la situation financière.
VII. L’ONG Paroles et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités a lancé ce mardi, son projet de dix ans, sur la lutte contre la corruption qui gangrène le pays. Faustin Ndikumana, son président, fait savoir que le programme vise à montrer les différents axes que le gouvernement devrait emprunter pour une lutte efficace contre ce fléau.