I. Le président burundais Evariste Ndayishimiye a boycotté ce mercredi le mini-sommet des chefs d’Etats de la sous-région, initié par le président de la République Démocratique du Congo Félix Antoine Tshisekedi. Les présidents Rwandais ; Ougandais et Angolais ont répondu présent à la rencontre et à son agenda ; la pacification et la stabilisation sécuritaire de la sous-région.
II. Pour l’ancien vice-président de la République Frédéric Bamvuginyumvira ; Evariste, en refusant de s’asseoir avec ses homologues de la sous-région, est en train d’hypothéquer la vie de tous les Burundais.
III. La commission d’enquêtes des Nations-Unies sur le Burundi s’engage de nouveau à poursuivre son travail d’enquêter sur les violations des droits de l’homme au Burundi. Doudou Diène, président de cette commission, le dit après que le conseil de l’ONU des droits de l’homme ait prolongé son mandat, après un vote des pays membres. Il regrette que jusqu’à maintenant, les autorités burundaises ne veulent coopérer avec ce mécanisme onusien, mais que cela ne l’empêchera pas de réussir à documenter les violations des droits de l’homme.
IV. Le renouvellement du mandat de la commission d’enquête sur le Burundi est une bonne nouvelle pour les avocats des familles des victimes de la crise de 2015. Selon Maitre Armel NIYONGERE un de ces avocats, ce renouvellement du mandat de la commission ; permettra au Burundi de rester sous surveillance internationale, en ce qui concerne le respect des Droits de l’Homme.
V. Grogne chez les parents d’élèves de l’école fondamentale de Mutakura. Ils se lamentent contre le directeur de l’établissement, qui leur demande de donner de l’argent aux professeurs vacataires, pour les cours de renforcement. La direction provinciale de l’enseignement avait interdit les cours du genre.
VI. Les 4 journalistes du groupe de presse totalisent 352 jours à la prison de Bubanza. Ils ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bubanza et doivent purger une peine de 2ans et demi de prison et payer une amende d’un million de FBU chacun. Ils ont été arrêtés le 22 octobre 2019 à Bubanza, alors qu’ils se rendaient en commune Musigati, couvrir les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles. Ces 4 journalistes Christine KAMIKAZI, Agnès NDIRUBUSA, Térence MPOZENZI et Egide HARERIMANA sont accusés de tentative d’atteinte à la sécurité intérieure de l’état. Les organisations internationales des droits de l’homme et des professionnels des médias trouvent qu’ils sont emprisonnés injustement et ne cessent de demander qu’ils soient libérés sans condition.