Vous êtes bien sur la radio inzamba agateka kawe, bienvenue si vous nous rejoignez dans l’actualité de ce lundi.

• Au sommaire de ce journal, une nouvelle organisation dénommée Rassemblement des patriotes pour l’instauration de la démocratie et d’un Etat de droit au Burundi RAPIDE SERUKA demande au président de la République d’organiser un dialogue national réellement inclusif pour les élections prochaines, dans ce journal vous entendrez le porte-parole de cette initiative.
• Entre temps les citoyens lamda qui croupissent dans la pauvreté s’inscrivent en faux contre les contributions demandées par le gouvernement pour soutenir ce processus électoral.
• Dans le domaine de l’économie l’ONG locale PARCEM alerte sur les effets négatifs de la pénurie du carburant de type Mazout.

Voilà pour le sommaire.

Bienvenue encore une fois dans ce journal l’initiative citoyenne dénommée Rassemblement des Patriotes pour l’Instauration de la Démocratie et d’un État de Droit au Burundi RAPIDE SERUKA en sigle, sollicite la convocation d’un dialogue national ainsi que l’annulation du processus électoral en cours. Dans une lettre adressée au président de la République il y a un mois, ces Burundais réunis au sein de cette initiative, rappellent que le processus électoral en cours a été lancé sans consultations préalables avec tous les acteurs concernés comme en 2015, et exclut une grande partie des citoyens toujours en exil. Pour Vincent Nyandwi, porte-parole de cette initiative RAPIDE SERUKA, si dans une compétition politique une équipe est à la fois juge et partie, l’autre équipe l’a perdue d’avance. Cette pratique doit donc cesser. Ecoutez…

Ces Burundais réunis dans l’initiative RAPIDE Seruka déplorent que le processus électoral se déroule dans un climat tendu et en pleine crise économique caractérisée par des pénuries répétitives de carburant, une inflation galopante, une grave dévaluation de la monnaie burundaise, et une hausse généralisée des prix des produits de première nécessité. Écoutez encore fois Vincent Nyandwi, porte-parole de RAPIDE Seruka.

Les contributions forcées demandées à la population pour les prochaines élections est un vol qualifié. C’est ce que disent certains citoyens qui se sont confiés à la radio inzamba, après l’appel à la contribution volontaire lancé vendredi dernier par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique. D’autres gens pensent le parti cndd-fdd va toujours user de la violence pour réclamer ces contributions. Ecoutez….

Et l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME s’inscrit également en faux contre la mesure qui demande à la population de contribuer pour les prochaines élections. L’Olucome explique que cette contribution ne se justifie même pas car le chef de l’Etat a récemment annoncé que le budget électoral est disponible. Jean Nduwimana porte-parole de l’olucome souligne que le président de la CENI a lui aussi précisé qu’une grande somme d’argent  viendra du budget de l’état. L’Olucome demande que cette mesure soit suspendue puisque le peuple burundais croupit dans une misère sans nom. Ecoutez

Dans le domaine de l’économie L’ONG locale PARCEM se dit préoccupée par la pénurie du carburant de type Mazout qui devient de plus en plus alarmante ces derniers jours. Cette pénurie commence a causé des conséquences négatives sur beaucoup d’activités économiques comme le constate avec amertume Faustin Ndikumana directeur national de cette ONG. On l’écoute.

Faustin Ndikumana déplore aussi la stratégie de communication adoptée par le gouvernement autour de la mesure d’enregistrement de nouveaux véhicules pour l’approvisionnement en carburant. On l’écoute encore une fois.

C’était Faustin Ndikumana directeur national de l’ONG locale PARCEM et c’est la fin de ce journal, merci de l’avoir suivi, je vous retrouve demain dans une nouvelle édition française, et d’ici-là, portez- vous bien, au revoir.