I. Deux personnes ont été tuées sur la colline Canamo, commune Kiremba en province Ngozi. Il s’agit d’un sexagénaire du nom de Côme Macumi et son petit-fils Zabulon assassinés par des inconnus la nuit dernière. D’après les informations en provenance de la commune Kiremba, c’était vers 1h00 du matin quand des personnes ont défoncé la porte de la maison des défunts, puis ils ont tué les occupants à coup de matraque. Après cela, ils ont mis le feu sur la maison et les victimes ont été calcinées. La sorcellerie, dont le grand-père était soupçonné, serait à l’origine de cet assassinat, selon les mêmes sources. Pour le moment, quatre personnes soupçonnées d’être auteurs de ce forfait sont entre les mains de la police pour des raisons d’enquêtes.
II. Les hautes autorités du pays tiennent un double langage sur la normalisation des relations entre le Burundi et le Rwanda. Le chef de la diplomatie burundaise Albert Shingiro place dans ses priorités la reprise des relations avec les pays voisins, alors que le président de la République Evariste Ndayishimiye dit que son pays ne pourra pas entretenir des relations avec un pays qu’il qualifie d’hypocrite, parlant du Rwanda.
III. Qui est le Colonel Daniel Gélase NDABIRABE, le nouveau président de l’Assemblée nationale du Burundi ? Il fait partie des réfugiés burundais venus du Rwanda vers 1993. Natif de la commune Matongo de la province Kayanza, le Colonel Daniel Gélase Ndabirabe est également un démobilisé car ancien combattant du CNDD-FDD. Quelques points saillants de son portrait.
IV. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, le vice-président de la coalition CFOR- ARUSHA, l’élection du Colonel Gélase Ndabirabe à la tête de la chambre basse du parlement n’augure rien de bon. Frédéric Bamvuginyumvira explique qu’il se cache une raison derrière la nomination et l’élection de hauts gradés à tous les postes stratégiques du pays.
V. Le directeur de la prison de Gitega devrait être traduit en justice pour sa complicité évidente avec Jackson Nzoyikeza, détenu dans cette prison. Selon des témoins, le directeur le laissait sortir pour des missions d’assassinat et rentrer comme il veut. Selon Jean-Claude Ntiburimunsi, chargé de la communication au sein de l’ACAT-Burundi, ce comportement est contre le règlement d’ordre intérieur des établissements pénitentiaires.
VI. Dans le mini-magazine Au Cœur de la société d’aujourd’hui, nous évaluons les fertilisants FOMI, presqu’une année après le début de leur utilisation par la population burundaise.