I. Deux corps sans vie de deux enfants jumeaux de trois mois ont été retrouvés ce mercredi, dans une latrine en commune Kiremba, sur la colline Kabari, commune Kiremba, dans la province de Ngozi. Les corps de ces bébés ont été découverts au domicile d’un certain Gérard Minani. Pour le moment, la fille de 18 ans, mère des jumeaux et présumée auteur de ce crime est dans les mains de la justice, pour des raisons d’enquêtes.
II. Faut-il continuer à considérer les quotas ethniques dans certaines institutions publiques ? Le Sénat attend l’avis de la population burundaise pour donner un rapport au chef de l’Etat, sur l’état des lieux de l’ethnisme au Burundi. Il appartiendra au président de la République de prendre une décision en fonction de ce rapport du Sénat. Le président du Sénat, Emmanuel Sinzohagera, l’a annoncé lundi lors de la célébration de la signature de la Charte de l’Unité nationale. Selon le président de la chambre haute du parlement, les Burundais n’ont qu’une seule ethnie, celle des Burundais.
III. Les propositions du président du sénat n’ont d’autre objectif que celui d’en découdre avec l’accord d’Arusha, selon l’homme politique Tatien Sibomana. Pour lui, le sénat devrait plutôt s’assurer que les quotas ethniques sont respectés dans toutes les institutions conformément à la constitution en son article 192.
IV. La condamnation d’emprisonnement à 10 ans pour la journaliste Floriane Irangabiye est une condamnation inéquitable, puisqu’aucune preuve sérieuse n’a été présentée pour justifier cette condamnation. Cela transparait dans un nouvel article sorti ce mercredi, par l’initiative pour les droits humains au Burundi. Carina Tertsakian, chercheuse au sein de l’IDHB, explique que les magistrats ne veulent toujours pas trancher des procès d’une manière indépendante, malgré les discours prometteurs du président de la République.
V. Carina Tertsakian demande aux autorités burundaises de libérer la journaliste incarcérée injustement et pense que tant que le gouvernement continuera à persécuter les journalistes, il y aura peu de chance pour ceux qui se trouvent en exil de regagner leur pays.
VI. Entretemps, l’organisation internationale de défense des droits humains Amnesty International, elle, lance une campagne pour réclamer la libération de la journaliste Floriane Irangabiye. Dans une lettre adressée à la ministre burundaise de la justice, l’organisation a dénoncé un procès injuste qui a conduit à une peine de 10 ans d’emprisonnement ferme. Rachel Nicholson, chercheuse sur le Burundi à Amnesty International, appelle à une justice équitable pour Floriane Irangabiye.
VII. Un climat de mésentente renait entre les confédérations des syndicats des travailleurs de la fonction publique et le gouvernement du Burundi. A l’origine, ce sont de nouvelles décisions prises par le 1er ministre Gervais Ndirakobuca. Dans une conférence de presse des représentants de ces confédérations syndicales, Célestin Nyawakira, président de la COSYBU, indique qu’il s’agit de décisions qui violent littéralement les droits syndicaux.
VIII. Une maladie qui attaque la culture du manioc appelée Mosaïque est signalée sur la colline Gasaka de la commune et province Makamba. Les cultivateurs craignent une famine qui pourrait surgir dans cette commune, surtout que le manioc se compte parmi les aliments de base dans cette province. Ils demandent aux autorités provinciales de chercher des médicaments pour contrer la propagation de la maladie.