I. La police a mené une fouille-perquisition tôt dans la matinée de ce mercredi, dans le quartier 4 de la zone urbaine de NGAGARA, au nord de la capitale burundaise. Selon une source sur place, plusieurs militaires étaient également sur les lieux. La police n’a rien trouvé au cours de cette opération, mais un nombre inconnu des habitants de ce quartier a été arrêté. Une fouille-perquisition pareille a été également effectuée par la police dans la zone de BUYENZI. Après cette opération, la police n’a rien trouvé de compromettant. Seulement avant cette fouille-perquisition dans cette zone de BUYENZI, deux des militaires qui s’apprêtaient à ceinturer la zone ont été blessés dans un accident de roulage, maintenant ils reçoivent des soins médicaux.
II. Le parti CNL d’Agathon RWASA, émet ses inquiétudes par rapport à la mise en place des membres des bureaux de vote pour les élections de 2020. Dans une correspondance que ce parti vient d’adresser à la CENI ; il indique que cette mise en place ne fait référence ni à la loi, ni aux délais prévus pour cette activité.
III. C’est impensable que des militaires soient tués ou kidnappés sans que le commandement ou l’auditorat militaire ne s’autosaisissent du dossier. Propos d’un ancien officier de l’armée qui a occupé les fonctions de commandement. Pour cet ancien officier qui a requis l’anonymat, quand un militaire révèle le danger qui le guette à son supérieur et qu’il manque de protection de sa part, il doit être poursuivi par l’auditorat pour non-assistance à personne en danger.
IV. Le Gouverneur de la province de Kayanza, Anicet Ndayizeye, met en garde certains des administratifs à la base et policiers, qui se livrent aux actes de corruption facilitant les orpailleurs de minerais de type Coltan dans la commune de Kabarore. Le Gouverneur de la province de Kayanza l’a déclaré ce mercredi à la Radio Nationale du Burundi.
V. Les étudiants de l’Institut Supérieur d’Enseignement Technique de Rumonge, s’insurgent contre les administratifs de cette institution. Ils disent que cette université n’est pas autorisée par le ministère de l’enseignement supérieur et craignent que leurs travaux ne soient vains. Ces étudiants demandent aux autorités habilitées de résoudre ce problème.
VI. L’organisation de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME, affirme que l’obtention d’un passeport est facilitée par un versement d’une somme d’argent en guise de corruption. Gabriel RUFYIRI, le Président de l’OLUCOME déplore qu’il n’y a pas eu de mesures arrêtées pour faire face à la corruption dans l’octroi des papiers de voyage.
VII. Gabriel RUFYIRI propose que des mesures soient arrêtées, notamment en déterminant le nombre de jours qu’une demande doit durer une fois que le dossier de l’intéressé est au complet.