I. L’injustice et le mensonge sur l’histoire du Burundi sont certains des facteurs qui pourraient plonger le pays dans une fracture profonde. C’est l’argument avancé par un réseau de Burundais regroupés dans un mouvement appelé « Fleurs du Murinzi ». C’est dans une lettre que ce réseau a adressée au chef de l’Etat. L’Umurinzi étant l’un des arbres sacrés pendant la période de la royauté. Les « Fleurs du Murinzi » prennent pour exemple Clément Nkurunziza qui, pour eux, croupit injustement en prison depuis six ans et dont elles demandent la libération. C’est aussi le cas de la Commission Vérité et Réconciliation CVR qui, selon la correspondance, fausse l’histoire avec l’intention de diviser les Burundais.
II. Les enseignants ne sont pas contents de la décision de l’Etat d’avoir fixé l’âge de la retraite à 60 ans. Les fonctionnaires de l’Etat de ces deux corps qui vont bientôt partir à la retraite sont surpris par cette décision, car la réglementation en vigueur prévoyait la retraite à l’âge de 65 ans. Ils disent que la décision a été prise à la va-vite sans que les concernés se préparent en conséquence.
III. Plus de 2900 enseignants sont concernés par la mesure de retraite qui va bientôt commencer. Parmi ces enseignants, figurent les enseignants qui n’ont même pas encore atteint les 60 ans pour être retraité. C’est dans une déclaration faite ce samedi par la Coalition Syndicale des Enseignants pour la Solidarité Nationale, COSSESONA. Emmanuel Mashandari, vice-président de ce syndicat, demande au gouvernement de ne pas retenir les salaires de ces enseignants et attendre que la décision soit bien discutée par tous les concernés.
IV. Le mini-magazine Au cœur de la société d’aujourd’hui parle de la dernière décision prise par le ministre de l’intérieur, une décision selon laquelle un enfant de père inconnu ne sera plus enregistré à l’état-civil.