Un corps sans vie d’une fille de 12 ans a été retrouvé ce mercredi sur la colline Gacu en commune Nyamurenza de la province de Ngozi. Des sources administratives sur place disent que la défunte était une élève de l’Ecofo Nyamurenza ll qui avait été portée disparue depuis environ une semaine. Les mêmes sources précisent que les enquêtes préliminaires montrent que la jeune a été violée avant d’être tuée, égorgée. Ces administratifs en cette commune de Nyamurenza demandent aux habitants de la circonscription de respecter la vie de la personne humaine et les invitent à saisir plutôt les services habilités en cas de différends au lieu de se faire justice. Les associations de défense des droits des enfants en province de Ngozi déplorent la mort tragique de cette élève et demandent à la justice de poursuivre les enquêtes afin que les coupables soient punis conformément à la loi.
La pénurie prolongée du carburant est alarmante, les habitants de la capitale économique Bujumbura disent ne pas comprendre comment un pays peut passer tout un mois sans carburant dans les stations-service. Ils disent que les prix des produits de première nécessité ont extrêmement augmenté à cause de cette pénurie du carburant. Ils donnent comme exemple le ticket de transport qui a quintuplé.
Le gouvernement burundais reconnaît son incapacité à résoudre la pénurie persistante de carburant qui sévit au Burundi depuis plus de deux ans. Le Premier Ministre Gervais Ndirakobuca l’a avoué devant les parlementaires réunis en congrès lors de la présentation d’un rapport sur le Plan de Travail et Budget Annuel, il y a deux semaines. Néanmoins, Ndirakobuca a suggéré que l’augmentation de la production destinée à l’exportation pourrait être la clé pour résoudre la crise des devises qui paralyse ce secteur.
L’ONG Locale PARCEM Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Évolution des Mentalités estime que des solutions existent, mais qu’elles exigent un changement de mentalité de la part des dirigeants, qui doivent avant tout reconnaître que le pays est confronté à une situation catastrophique et mettre fin à la mauvaise gouvernance. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, énumère les grandes lignes que le Burundi devrait suivre pour sortir de cette impasse.
L’actualité de ce mercredi c’est aussi L’OLUCOME qui se dit très préoccupée par une situation de crise économique dans laquelle est plongée le Burundi actuellement. L’Olucome appelle le chef de l’Etat à organiser une conférence internationale des experts nationaux et internationaux pour étudier les voies et moyens pour sortir de cette situation catastrophique. Cette recommandation a été formulée par ce mercredi lors d’un point de presse au cours duquel le président de l’Olucome Gabriel Rufyiri a aussi demandé au président de la République de tenir compte aussi des recommandations des organisations de la société civile.
La mesure prise par le gouvernement du Burundi de fermer ses frontières avec le Rwanda le 11 janvier 2024 est en train de faire beaucoup de conséquences néfastes sur la vie des populations de plus de 10 communes des provinces Kayanza, Ngozi, Bubanza, Cibitoke et Kirundo. C’est le constat amer du forum pour le renforcement de la société civile FORSC qui explique dit que les secteurs de l’éducation, de la santé, de l’économie et de la sécurité ont été plus impactés par la mesure. Le FORSC demande au gouvernement de se ressaisir et de revenir sur sa décision pour l’intérêt de la population.
