I. Le 09 décembre de chaque année, le monde commémore la journée mondiale de prévention de crime de génocide. Les Nations unies affirment que les discours haineux ciblés à de groupes de gens sont l’une des étapes majeures menant vers la concrétisation du crime de génocide, des discours prononcés par des autorités politiques dans leurs pays. C’est le cas du Burundi où les plus hautes autorités et leur entourage sont les auteurs de tels discours
II. Pour prévenir ce crime de génocide au Burundi, l’association AC-GENOCIDE CIRIMOSO interpelle le gouvernement à combattre l’enseignement de l’idéologie du génocide. Elle demande également la mise en place d’un tribunal pénal pour le Burundi, capable de juger les responsables de ce crime au Burundi. Thérence Mushano est le vice-président de l’association AC GENOCIDE CIRIMOSO.
III. Le 9 décembre, c’est aussi la journée internationale des défenseurs des droits de l’homme. Pour Vital Nshimirimana, le président de la coalition des défenseurs des droits de l’homme au Burundi, cette journée arrive au moment où les droits des défenseurs au Burundi sont violés au jour le jour. Cette journée coïncide exactement avec 4 ans de la disparition de madame Claudette Kwizera, la trésorière de la ligue Iteka des droits de l’homme au Burundi. Pour lui, le gouvernement de Bujumbura devrait respecter les droits des défenseurs des droits de l’homme.
IV. Nous sommes aujourd’hui au 49e jour d’incarcération des 4 reporters du groupe de presse Iwacu. Ils ont été arrêtés avec leur chauffeur le 22 octobre à Bubanza alors qu’ils se rendaient en commune Musigati où se déroulaient des affrontements entre des rebelles et les forces de l’ordre. Ils sont poursuivis pour complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Ils sont enfermés dans la prison centrale de Bubanza.
V. Décidément, le 09 décembre riche en journées internationales. Le monde communie aussi dans de lutte contre la corruption. Pour l’occasion, la ministre de la Bonne gouvernance, Jeanne d’Arc KAGAYO, a sorti une déclaration où elle rappelle que le Gouvernement du Burundi a adopté et promulgué tout un arsenal légal de prévention et de répression de la corruption.
VI. La corruption reste une réalité qui crève les yeux au Burundi, même si le pays a ratifié beaucoup de textes internationaux en matière de lutte contre la corruption. Point de vue de Gabriel Rufyiri président de l’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques OLUCOME. Gabriel Rufyiri interpelle les dirigeants qui seront issus des élections de 2020, de faire de la corruption leur champ de bataille.
VII. Ce lundi, le Burundi qui participe à la CECAFA organisé par l’Ouganda a joué son deuxième match contre l’Erythrée. Contre toute attente, cette nation de football classée 205 sur 208 au dernier classement de la FIFA de novembre a battu le Burundi classé 151ème sur le score d’un but à zéro. Des fans du ballon rond au Burundi insistent de plus belle sur la démission de l’entraîneur Olivier Niyungeko. Rappelons que le Burundi a été battu au premier match par l’Ouganda. Cette deuxième défaite compromet sérieusement les chances de se qualifier pour le prochain tour.
