I. Des militaires burundais qui sont estimés entre 20 et 30 ont été tués par l’armée burundaise pour avoir refusé d’aller se battre en République Démocratique du Congo. C’était la semaine dernière, sur ordre du lieutenant-colonel Ildephonse Baranyikwa, commandant du bataillon police militaire et le colonel Jéchonias Nihorimbere, commandant de la 110e brigade. Ils ont été froidement exécutés dans le territoire d’Uvira, en RDC. Ces militaires réclamaient la reconnaissance officielle de cette mission, et un ordre de bataille clair, conformément au règlement militaire. Enquête de la radio Inzamba.
II. Frédéric Bamvuginyumvira, ancien Vice-président de la République, trouve que même si l’Union Européenne a décidé de lever les sanctions sur le Burundi, les rapports montrent que depuis 2015 jusqu’à maintenant, les violations des droits de l’homme s’observent toujours au pays. Pour Frédéric Bamvuginyumvira, c’est plutôt l’Union Européenne qui était déjà fatiguée de ces sanctions contre le Burundi.
III. La nouvelle est tombée ce mardi, dans un communiqué du Conseil de l’Union Européenne. Il a enfin décidé d’abroger la décision qu’il avait prise en 2016, par laquelle il imposait la suspension de l’aide financière directe au gouvernement burundais. L’abrogation de la décision permettra donc à l’UE de reprendre ce type de coopération avec le Burundi. Le ministre burundais de la coopération a exprimé la satisfaction du gouvernement burundais.
IV. Il appartient aux Burundais de veiller eux-mêmes à leur liberté, de prendre en main leur propre destinée. C’est ce qu’explique Maitre Dieudonné Bashirahishize. Selon lui, la décision de l’Union Européenne de lever les sanctions économiques contre le Burundi est une décision qui dépend de leurs valeurs et de leurs intérêts. Il appelle les Burundais à prendre conscience de la nécessité d’un changement radical, car les violations des droits de l’homme continuent toujours de se manifester dans le pays.
V. Un Imbonerakure de la commune Matana de la province Bururi, est détenu dans les cachots de la police de cette commune. Les informations en provenance de cette province, indiquent que ce jeune du parti CNDD-FDD serait accusé de vol et d’escroquerie. Il se serait fait passer pour un agent de la documentation ou agissant sous les ordres des responsables du parti dans cette commune. Les habitants de cette localité demandent qu’il soit puni conformément à la loi.
VI. Des conducteurs de véhicules et des passagers se lamentent du fait que, selon eux, la police de roulage ne fait pas correctement son travail. Ce mardi, depuis 10 heures du matin, la route Bujumbura-Bugarama était quasiment bloquée à cause de deux véhicules qui se sont cognés à la délimitation des provinces de Bujumbura et Muramvya. Les chauffeurs et les passagers ont passé toute l’après-midi, voire une bonne partie de la soirée, sans qu’aucun policier n’y vienne pour débloquer la circulation.
VII. C’est un climat de mésentente entre les transporteurs en commun et les voyageurs qui prennent l’axe Bujumbura-Rumonge. A l’origine, les transporteurs ont revu à la hausse les prix du ticket de transport à cause de la pénurie du carburant. Les voyageurs disent être dans l’incompréhension. Ils se lamentent et disent que ces prix sont fixés en violation de la loi.