I. Maria Ndereyabandi, une enseignante à l’Ecole fondamentale de Gasenyi en commune Nyabihanga de la province Mwaro, a été arrêtée dans l’après-midi de ce mercredi. Après interrogatoire, l’enseignante a été envoyée au cachot du commissariat communal de police à Nyabihanga. Elle est accusée d’avoir tabassé un de ses élèves jusqu’à lui crever son œil. Selon des sources concordantes, l’enseignante serait sur le point d’être relâché. La famille de la victime demande que la justice fasse son travail.
II. Des cas de vols deviennent monnaie courante à l’école fondamentale de Mutanga Sud de la commune Mukaza en Mairie de Bujumbura. Pour la troisième fois ce lundi, des câbles électriques, un compteur d’eau ainsi que des vitres ont été volés. La direction de l’école tout comme les parents, avaient pourtant demandé à l’administrateur de la commune de mettre à la disposition de cette école des agents de sécurité, mais rien n’a été fait.
III. Deuxième jour de grève des enseignants des écoles secondaires du camp des réfugiés de Nyarugusu. Depuis ce mercredi 08 février, personne ne vaque à ses activités. Parmi les revendications, figure la hausse des salaires qu’ils trouvent insignifiants et non actualisés en tenant compte de l’augmentation des prix des produits élémentaires sur le marché. Ils demandent aux autorités d’écouter leurs doléances afin que les enfants reprennent le chemin de l’école.
IV. L’absence dans le pays des documents de voyage entraine une mise en cause de la crédibilité du Gouvernement. Selon Faustin Ndikumana, expert en économie et président de l’association Parole et actions pour le réveil des consciences et de l’évolution des mentalités PARCEM, le peuple burundais a les mains liées parce qu’il est privé de sortie et ce défi va entrainer la diaspora burundaise à cesser de visiter le pays. Au cours d’une conférence de presse de ce Jeudi, Faustin Ndikumana lance un appel au premier ministre de prendre en main cette situation, pour endiguer la corruption qui gangrène ce secteur de police de l’air, des frontières et des étrangers, PAFE.
V. Les champs de maïs de la colline Gasaka en commune et province de Makamba sont dévastés ces derniers jours par des chenilles. Les médicaments utilisés pour chasser ces chenilles coûtent 10.000 francs burundais, un prix que les agriculteurs considèrent exorbitant au regard de leur capacité qu’ils ne sont pas à la hauteur de s’en procurer. Ils demandent un appui du gouvernement.