I. Au moins trois détenus sont morts suite à une maladie pandémique qui s’est manifestée dans la prison centrale de Mpimba. C’est ce que rapporte Jean Claude Ntiburumunsi, responsable juridique au sein de l’ACAT-Burundi. Il alerte le gouvernement burundais pour leur venir d’urgence en aide. La situation est d’autant plus grave que plusieurs détenus ont été contaminés. Il lance également un cri d’alarme aux organisations internationales qui interviennent dans le domaine de la santé pour venir en appui dans cette prison.

II. Peur panique au sein des militants des partis de l’opposition de la commune Kayogoro en province Makamba. Et pour cause, un recensement est en cours pour identifier les membres du parti CNDD-FDD d’un côté et ceux des partis de l’opposition de l’autre. Ces derniers craignent que ce recensement ne vise qu’à les persécuter davantage.

III. C’est une expression de peur mais aussi un acte d’intimidation évident de la part du parti au pouvoir. Réaction de Frédéric Bamvuginyumvira, président de la Coalition de l’opposition CFOR-Arusha. Il indique que le recensement en cours des membres du parti CNDD-FDD en province Makamba démontre que l’intérêt du pouvoir du CNDD-FDD se limite uniquement aux élections.

IV. Les habitants de la ville de Bujumbura ont connu d’énormes difficultés pour se déplacer ce vendredi. C’est suite à une nouvelle pénurie de carburant de type mazout. Ceux qui devaient vaquer à leurs activités quotidiennes en ville en venant des quartiers périphériques disent avoir accusé un grand retard, car la plupart sont partis à pied.

V. Le gouvernement annonce qu’il va augmenter le prix du sucre par kilo. Il explique cette décision par mesure de pallier aux problèmes liés à la flambée des coûts des matières premières, mais également la nécessité de renforcer les investissements pour répondre à la demande. Le dernier Conseil des ministres qui s’est réuni ce jeudi, a indiqué que la SOSUMO vend le sucre à perte, surtout le sucre importé. Ce qui, selon le Conseil, risque de conduire l’entreprise à la faillite. Prosper Ntahorwamiye, il est porte-parole du gouvernement.