I. Deux personnes ont été grièvement blessées dans la soirée de ce mardi sur la colline Kazirabageni en commune Nyanza-Lac, province Makamba. Un conflit foncier serait à l’origine de cet acte de barbarie. Le coupable a été arrêté.
II. Des coups de feu ont été entendus dans la nuit de ce mardi à mercredi aux environs de 2h du matin en mairie de Bujumbura. Des habitants qui ont entendu ces tirs expliquent qu’ils ont duré peu de temps, précisant que c’était proche du centre-ville. Selon eux, ce sont des agents de la sécurité à la recherche de bandits qui auraient tiré. Ces mêmes habitants affirment que ces derniers jours le banditisme est devenu monnaie courante dans certains quartiers de la capitale économique. La police burundaise n’a pas encore communiqué sur cet incident.
III. La criminalité et d’autres cas de violence perpétrés ces derniers jours contre les réfugiés burundais du camp de Kakuma au Kenya inquiètent beaucoup la Coalition burundaise des défenseurs des droits des réfugiés vivant dans les camps, CBDH-VICAR. Cette organisation compte par ailleurs saisir les juridictions de la sous-région pour que les auteurs de ces crimes soient arrêtés et traduits devant la justice. Léopold Sharangabo, vice-président de la coalition CBDH-VICAR.
IV. Il est bien possible de relever la situation économique burundaise. Mais il y a des préalables incontournables. C’est ce que relève l’ONG Parole et actions pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités, qui vient de soumettre aux autorités des propositions allant dans ce sens. Pour le directeur national de la PARCEM, Faustin Ndikumana, le gouvernement doit d’abord mettre en place des commissions d’experts qui couvrent tous les secteurs de la vie nationale. Il l’a dit ce mercredi dans un point de presse.
V. Les éleveurs de la commune Kayokwe, province de Mwaro sont contraints de vendre le lait à la coopérative, selon un communiqué rendu public par l’administrateur communal. Cette coopérative achète le litre à 800 francs burundais pour le revendre à 1000 francs. Selon Vital Nshimirimana, délégué général du Forum pour le renforcement de la société civile, FORSC, cela constitue une violation grave du droit de la population de gérer leurs biens comme ils le veulent. Il regrette que cette situation rappelle des quantités importantes de maïs qui se sont dégradées dans les stocks des hangars de l’ANAGESSA. Vital Nshimirimana appelle les autorités du Burundi au respect des droits de la population.
VI. Des membres du personnel de la santé qui ont presté dans la campagne de lutte contre le coronavirus dans la province sanitaire de Gitega réclament leurs indemnités. Certains infirmiers auraient par ailleurs perçu des indemnités alors qu’ils n’étaient pas parmi les agents sélectionnés pour la riposte contre ce fléau. Ceux qui se disent lésés demandent aux responsables de la province sanitaire de Gitega de plaider pour leur cause.