I. Nous sommes le 09 septembre. Cela fait 25 ans jour pour jour que Monseigneur Joachim Ruhuna a été assassiné. L’homme d’église ne cessait de prôner le pardon et la réconciliation. Un héritage rappelé par Monseigneur Simon Ntamwana dans son homélie au cours de la messe célébrée à cette occasion à Gitega. Un esprit qu’il faut renforcer pour le bien des Burundais. Monseigneur Simon Ntamwana.
II. C’est inacceptable de voir que 25 ans après l’assassinat de Monseigneur Ruhuna, la justice n’a jamais bougé sur ce dossier. C’est le coup de gueule du Réseau des citoyens probes. Gervais Nibigira, vice-président de ce réseau, demande à la justice et à la Commission vérité et réconciliation d’enquêter sur ce dossier afin que justice soit rendue. Mais Gervais Nibigira juge que rien n’est facile, étant donné que le parti CNDD-FDD qui aujourd’hui dirige le pays, est responsable des crimes commis à cette époque.
III. Retour sur les faits. Monseigneur Ruhuna a été assassiné dans la commune Bugendana en province de Gitega dont il était l’archevêque. Alors qu’il rentrait du séminaire moyen de Burasira, il est tombé dans une embuscade en compagnie de deux sœurs qui y ont également perdu la vie. Les FDD, Forces pour la défense de la démocratie, branche armée du mouvement rebelle CNDD à cette époque, a été accusée d’avoir tué le prélat.
IV. Un an de prison. C’est la peine requise contre le procureur de la République de Bururi. C’était lors d’un procès à huis clos mercredi à Makamba. Agricole Ndayitwayeko est accusé d’avoir causé des lésions corporelles à une mineure de 17 ans en fracassant une chaise sur elle. Le procureur de Bururi a demandé que l’audience ne soit pas publique pour échapper à l’œil des médias.
V. Il a été arrêté sur de fausses accusations. Il, c’est un certain Rémy Sekaje. Il est en détention préventive depuis deux semaines à la prison de Mpimba à Bujumbura, pour avoir été accusé d’enlèvement. Cependant, Samson Mutohera, supposé avoir été enlevé par Rémy, serait hospitalisé dans une structure sanitaire à Bujumbura. L’origine du contentieux serait des conflits familiaux. Sa famille demande sa libération.
VI. La déclaration des biens des hauts cadres de l’État est l’un des principaux facteurs qui permettraient de lutter contre la corruption. C’est en substance le contenu d’un document que l’association Parole et action pour le changement des consciences et des mentalités vient d’envoyer au président de la République et aux plus hautes autorités du pays. Faustin Ndikumana, président de l’association PARCEM.
VII. Parmi les principaux axes pour une lutte efficace contre la corruption, l’association PARCEM note aussi la transparence dans l’octroi des marchés publics et la transparence budgétaire. Faustin Ndikumana, président de l’association PARCEM.
VIII. Une sélection qui crée la controverse au sein des réfugiés burundais de Nduta en Tanzanie. Il s’agit de membres d’une délégation, désignés pour une visite prévue très prochainement au Burundi, afin de s’enquérir de la situation sécuritaire sur terrain. Ils ont été désignés par le responsable du camp qui représente le gouvernement tanzanien. Or, certains des membres de cette délégation sont inscrits sur les listes des candidats au rapatriement volontaire. Et c’est là où le bât blesse. Les réfugiés doutent de l’objectivité du rapport que cette délégation leur présentera à son retour en Tanzanie.
IX. L’équipe nationale de volleyball du Burundi vient de subir sa deuxième défaite d’affilée en phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations. Dans ce tournoi qui se déroule à Kigali au Rwanda, les Burundais faisaient face ce jeudi à l’Ouganda. Les Ougandais qui ont fait preuve d’une nette supériorité en écrasant les Burundais par 3 sets à zéro. Avec cette défaite, le Burundi est éliminé d’office. Il lui reste encore un match qu’il va livrer demain vendredi contre le Burkina Faso.