I. Prestation de serments du nouveau gouvernement ce vendredi devant le Président de la république et le parlement. 5 nouveaux visages sont intégrés dans le gouvernement dirigé par Gervais Ndirakobuca, dix ont gardé leurs postes. Qui sont-ils ?
II. Frédéric Bamvuginyumvira, président de la coalition de l’opposition politique CFOR-Arusha constate que les ministres qui ont été remplacés sont ceux qui travaillaient bien de mèche avec le président Nkurunziza. Pour lui, une nouvelle politique réellement nationale devrait être initiée par le président de la République, pour l’intérêt de toute la population.
III. Un militant du parti CNL sur la colline Rugunga en commune Kayogoro dans la province de Makamba, vit sous des menaces des membres du parti CNDD-FDD. Cet ancien combattant du Forces nationales de libération FNL a plusieurs fois été emprisonné pour son appartenance politique. Des membres de sa famille demandent au nouveau gouvernement de faire cesser la persécution dont sont victimes les membres des partis de l’opposition.
IV. Les candidatures de militants de l’opposition aux prochaines élections collinaires ont été refusées. Cela se passe en commune Giharo de la province Rutana, où le responsable communal du parti CNDD-FDD est accusé d’avoir réuni les chefs de collines et les a empêchés de recevoir ces candidatures.
V. Il est difficile actuellement de nourrir les élèves vivant dans les écoles à régime d’internat, suite à la flambée des prix sur le marché. Ce sont là les propos des directeurs des lycées Gatara et Kayanza. Ils demandent au gouvernement de revoir à la hausse les frais alloués à la ration journalière de chaque élève. La situation est ainsi au moment où la rentrée scolaire 2022-2023 aura lieu lundi de la semaine prochaine.
VI. La fabrication des aliments et des boissons va désormais faire l’objet d’un contrôle serré. C’est ce que vient d’avertir le Bureau burundais de normalisation BBN. Au cours d’une conférence de presse animée ce vendredi, le directeur du BBN, Sévérin Sindayikengera, a prévenu notamment ceux qui utilisent des emballages prohibés et bien d’autres qui se méconduisent dans le processus de production de leurs marchandises.
VII. Sévérin Sindayikengera, directeur du BBN, a par ailleurs annoncé que ceux qui utilisent ce type d’emballage disposent d’un délai de 6 mois pour se conformer à la loi, tandis que les boulangers, eux, ont tout juste un mois pour fabriquer du pain conformément aux normes établies.