Vous suivez bien la radio Inzamba Agateka Kawe. C’est le moment du journal de ce 1er août 2024. Voici tout d’abord les titres.
- La Coalition pour la Renaissance de la Nation. C’est le nom d’une nouvelle plateforme de partis politiques et d’organisations de la société civile. Son objectif est d’œuvrer au changement de régime au Burundi pour un pays où la justice et l’équité pour tous sont une réalité.
- Et puis, depuis une semaine, la région sud du pays manque de sang pour les transfusions. Les autorités sanitaires de la région craignent que des malades qui en ont besoin meurent en grand nombre.
- L’annonce du chef de l’Etat d’avoir découvert un tunnel plein de minerais fait déjà des victimes. Des cadres du ministère des Mines ont été limogés à la suite d’un rapport d’une société minière. Le parti CODEBU fustige la procédure utilisée.
A toutes, à tous, bonjour, bonsoir, bienvenue.
Commençons ce journal par la politique. Bâtir un Burundi sécurisé, uni, prospère, démocratique, inclusif et mettant en avant l’intérêt supérieur du citoyen, voilà la vision d’une coalition politique qui vient de voir le jour. Selon une déclaration qu’elle a sortie à cette occasion, elle est dénommée Coalition pour la Renaissance de la Nation, CRN Ingeri ya Rugamba. Chauvineau Mugwengezo, porte-parole de cette coalition, indique que sa création a été motivée par l’exclusion et la mauvaise gouvernance qui caractérise le pouvoir burundais actuel. On écoute à ce propos Chauvineau Mugwengezo.
Les grands piliers de cette coalition sont entre autres la réhabilitation de l’identité nationale, le retour de la légalité constitutionnelle et démocratique, et la mise en place des politiques économiques claires pour la relance de l’économie. Encore une fois Chauvineau Mugwengezo.
Un jeune homme de 20 ans, originaire de la colline Gatare de la commune Gashikanwa en province Ngozi est en garde à vue depuis lundi au cachot de la police judiciaire de cette commune. Il est soupçonné d’avoir tué son père à coups de gourdin, dans la nuit de dimanche à lundi. Des sources administratives sur place précisent que ce garçon aurait tué son parent par le fait que ce dernier lui avait refusé d’amener une femme sous le toit parental. Les mêmes sources indiquent qu’après avoir commis ce crime, il a pris la fuite mais qu’il a finalement été intercepté alors qu’il était dans la commune voisine de Ruhororo. Les enquêtes policières sont déjà en cours et les administratifs estiment qu’il faudrait mener un examen clinique pour voir si ce garçon ne porterait pas une anomalie mentale.
Suite de cette édition. Un manque criant de sang s’observe au centre régional de transfusion sanguine de Bururi depuis une semaine. Les responsables sanitaires dans les provinces du sud craignent que cela occasionne davantage de décès des malades ayant besoin du sang. Plus de détails avec Joséphine Jones Nkunzimana.
Santé toujours. L’épidémie de la variole du singe prend de l’ampleur. Neuf cas sont déjà enregistrés en mairie de Bujumbura. C’est l’annonce faite ce mercredi dans un point de presse du maire de la ville Jimmy Hatungimana. Il l’a dit après une réunion organisée a l’intention des autorités administratives et policières de la mairie. Le maire de la ville exhorte les habitants de la capitale économique du Burundi de respecter les mesures d’hygiène en se lavant régulièrement les mains et d’éviter des salutations. Ecoutez
Et pour terminer, certains cadres du ministère des Mines ont été démis de leurs fonctions. Une mesure prise à la suite d’un rapport transmis à de hautes autorités par une société minière privée. C’est ce que révèle Keffa Ninizi. Selon le président du parti Conseil pour la démocratie et le développement durable au Burundi, il est étonnant que cette société s’adresse directement à ces autorités en contournant le ministère en charge de ce secteur. Le président du CODEBU lie cela à la récente déclaration du chef de l’Etat sur la découverte d’un tunnel riche en minerais. On écoute Feffa Nibizi.
C’est la fin de cette édition. Merci à la rédaction de la radio Inzamba pour la production de ce journal. Un grand merci à vous chers auditrices et auditeurs pour votre fidélité. Au revoir.