Edition quotidienne

Journal du 10 avril 2020

Publié le 10 avril 2020 par Rédaction

I. Des journalistes et un chauffeur de la Radio Isanganiro ont été malmenés et leur véhicule abîmé, par un groupe de jeunes qui se disent être des imbonerakure. Cela s’est produit hier jeudi, sur la colline Rukuba de la zone Kanyosha, dans la province de Bujumbura. Des faits déplorés par le directeur de la Radio Isanganiro et le président de l’Union Burundaise des Journalistes.

II. Dans une correspondance qu’il a adressée à la population burundaise, Charles NDITIJE, président du parti UPRONA non reconnu par le gouvernement de Gitega, alerte la population burundaise et l’appelle à éviter de prendre à la légère la pandémie du coronavirus. Il invite tout un chacun, à éviter les rassemblements et surtout les meetings qui s’organisent en vue des élections prochaines. Il dénonce aussi l’irresponsabilité criminelle des dirigeants burundais qui ne protègent pas la population.

III. La peur du Covid 19 existe chez les candidats aux présidentielles de Mai prochain. C’est ce que reconnait Domitien Ndayizeye, candidat de la coalition Kira Burundi, qui explique que cette pandémie ne peut pas passer inaperçue au Burundi en cas de forte propagation. Il appelle à la vigilance du gouvernement et de la population tout entière, afin de prendre des mesures appropriées face à la période électorale.

IV. La Communauté des pays de l’Afrique de l’Est a nommé Mizengo Pinda, ancien premier ministre tanzanien, à la tête de la commission d’observation des prochaines élections au Burundi. Parcours de cette personnalité.

V. Pour Jérémie MINANI, porte-parole de la coalition de l’opposition CFOR ARUSHA, rien n’est étonnant de choisir un observateur tanzanien pour  représenter l’EAC. Jérémie MINANI fait savoir que le secrétaire général de l’EAC, Liberat Mpfumukeko travaille à la solde du Gouvernement burundais et le Parti CNDD-FDD. Il roule la communauté Est africaine pour cautionner la mise en scène electorale .

VI. Rapatriement forcé d’au moins 40 réfugiés burundais qui se trouvaient au camp de réfugiés de Nduta en Tanzanie. La raison serait qu’ils ne se sont pas fait inscrire lors de la dernière vérification du nombre effectif des réfugiés se trouvant dans ce camp. C’était au mois de septembre de l’année dernière. Ces réfugiés auraient à mainte reprise demandé au HCR de les enregistrer parmi les réfugiés vivant dans ce camp mais sans succès, comme nous le témoignage un des proches de ces réfugiés rapatriés.

VII. L’Association qui lutte pour les Droits de l’Homme ACAT BURUNDI dénonce les violations des droits des prisonniers dans les maisons pénitentiaires de Muramvya, Gitega, Rumonge et Bujumbura en cette période. Dans son rapport du mois de Mars qu’elle vient de sortir, l’ACAT BURUNDI recommande à l’endroit du gouvernement de respecter les droits de l’Homme en général et des prisonniers en particulier. Maitre Jean Claude NTIBURUMUNSI chargé du département juridique à l’ACAT BURUNDI.

Sur le même sujet