I. La traque des administratifs soupçonnés de détournement de biens publics se poursuit. Hier vendredi, le gouverneur de Rumonge a été incarcéré à la prison centrale de la province. Il est accusé d’être le principal instigateur du vol des équipements offerts par le bureau du chef de l’Etat. La population continue de réclamer que tous les coupables soient poursuivis.
II. Le 10 décembre, c’est la Journée internationale des droits de l’homme. Et aujourd’hui, il s’agit de la 74e célébration. Elle survient au moment où au Burundi les violations des droits humains demeurent d’actualité, sous divers aspects. Ce constat s’accompagne de l’impunité dont jouissent les auteurs de ces crimes. Ceci figure dans une déclaration publiée à cette occasion par l’organisation SOS Torture. Armel Niyongere, président de SOS Torture.
III. Les troubles observés en République démocratique du Congo résultent de la présence des génocidaires rwandais présents sur le sol congolais comme cela figure dans un communiqué du 30 novembre 2022 de la conseillère spéciale chargée pour la prévention du génocide. C’est ce que rappelle l’association AC Génocide Section Canada, à l’occasion de la journée internationale de la commémoration des victimes du génocide célébrée le 10 Décembre de chaque année. Dr Emmanuel Nkurunziza, secrétaire général de AC génocide Canada demande à la conseillère spéciale auprès des nations-unies pour la prévention du génocide, de prévenir le risque de négation totale du génocide contre les tutsi du Burundi, en l’ajoutant à la liste officielle des atrocités que l’on commémore chaque année en date du neuf décembre.
IV. La commission nationale indépendante des droits de l’homme se dit satisfaite de l’indépendance de la magistrature burundaise dans la gestion de certains dossiers en justice. Sixte Vigny Nimuraba, président de cette commission, indique que la CNIDH attend que le dossier du défenseur des droits de l’homme Tony Germain Nkina soit bientôt clôturé.
V. Le mini-magazine « Au cœur de la société » d’aujourd’hui revient sur la capacité à surmonter les chocs traumatiques affichés par 13 réfugiés burundais victimes de viols et de tortures après une formation de couture.