I. Un homme a tué sa femme et son enfant à coups de gourdin, ce mercredi vers 17 heures. La femme est morte sur le champ mais son fils est décédé ce jeudi matin au centre de santé Musenyi de la commune Mabanda, en province Makamba. Onésime Bucumi, auteur du double meurtre est placé en garde à vue. Le couple avait quatre enfants ensemble, dont celui tué avec sa mère.
II. Inquiétude chez les proches de Thierry Irakoze. Ce jeune homme originaire de la colline Nyakimonyi de la commune Mugamba en province Bururi a été retiré lundi dernier du cachot de la police de la zone Musaga en mairie de Bujumbura selon des témoins. Ses proches affirment n’avoir plus de ses nouvelles. Thierry Irakoze avait été arrêté le 31 janvier dernier à la gare du sud en zone Musaga, dans la ville de Bujumbura.
III. Un enfant de 12 ans est dans un état critique après avoir été roué de coups par le chef de la colline Gatonga, zone Muzye, de la commune Giharo, province Rutana, selon des sources sur place. Cela s’est produit lundi dernier. Ce responsable collinaire l’accusait de lui avoir volé un téléphone portable. L’enfant a été gardé à la permanence du parti CNDD-FDD de la colline Gatonga, mais le téléphone a été retrouvé par après. Les habitants de Gatonga réclament des sanctions à l’endroit de cet administratif.
IV. C’était une scène de désolation ce matin sur certaines collines de la commune Bukinanyana, en province Cibitoke, après une forte pluie mêlée de vents violents depuis hier mercredi et ce jeudi matin. Les routes nationales 10 et 9 ont été coupées à certains endroits, les ponts Nakibaya reliant Ndora et Kiruhura, le pont Nanderama reliant Masango et Ndora se sont effondrés, une trentaine de maisons ont été détruites. Des dizaines de familles ont passé la nuit à la belle étoile selon des témoins. Au moins 30 hectares de cultures ont également été endommagés selon un bilan provisoire dressé par l’administrateur communal, Christian Nkurikiye. Les collines les plus touchées sont Masango, Kibati, Kibaya et Burimbi. Les familles dont les maisons ont été détruites sollicitent de l’aide pour avoir de nouveaux abris.
V. Deux frères écopent d’une peine à perpétuité. Jugement rendu ce jeudi par le tribunal de grande instance de Kayanza. Ils sont accusés d’avoir tué avec préméditation, un conducteur de moto taxi, dimanche dernier en commune et province Kayanza.
VI. Un cadre militaire qui constate un refus d’ordre de son subalterne lui ouvre un dossier disciplinaire et l’affaire est transférée aux juridictions compétentes, le conseil de guerre, ou la cour militaire. C’est ce qu’indique Méthode Ndikumasabo, un ancien officier de l’armée burundaise, spécialiste du droit pénal international et professeur dans des universités de la région. Lecture faite suite aux informations faisant état de 20 militaires tués la semaine dernière en province de Cibitoke, pour avoir refusé l’ordre de leur supérieur hiérarchique d’aller combattre en République démocratique du Congo. Si l’exécution extrajudicaire se manifeste dans des cas pareils, les exécutants doivent répondre de leurs actes devant la justice.
VII. La mesure de levée des sanctions que l’union européenne avait prises contre le Burundi en 2016 n’est pas fondée sur des faits d’amélioration de la situation des droits de l’homme selon, Carina Tertsakian, chercheure au sein de l’initiative des droits humains au Burundi. Même si certains gestes d’espoir avaient été posés en 2020 et 2021 ; entre autres la libération des défenseurs des droits humains, cela ne suffisait pas pour lever ces sanctions, regrette Carina Tertsakian dans une interview qu’elle a accordée à la Télévision Renaissance au lendemain de l’annonce de la levée de ces sanctions.
VIII. C’est au mépris des droits humains que l’Union Européenne a opté pour la levée des sanctions au Burundi, réagit de son côté l’ONG Action des chrétiens pour l’abolition de la torture ACAT France, dans un communiqué publié ce mercredi. Clément Boursin, responsable de la zone Afrique à l’ACAT France estime que la reprise de cette coopération n’a pas tenu compte de l’amélioration de la situation des droits de l’homme au Burundi.
IX. Que dit Faustin Ndikumana, économiste burundais à propos de cette mesure de l’Union européenne? Il la trouve salutaire pour l’économie du Burundi même si cela ne suffit pas pour l’émergence économique d’un pays. Toutefois, il demande aux autorités burundaises de respecter à la lettre les conditionnalités de l’octroi de l’aide, pour que les causes qui avaient été à l’origine de ces sanctions de l’UE ne soient plus un obstacle à l’aide étrangère dont le Burundi a tant besoin.
X. Au lieu de cent francs ajoutés récemment par une commission qui était chargé de revoir ces prix, ces prix sont revenus à cinquante franc seulement, soit douze point soixante-trois pour cent selon la ministre du commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme Marie-Chantal Nijimbere. Elle explique que ces prix ont été revus à la hausse suite au prix du carburant qui a augmenté. Marie-Chantal Nijimbere s’exprimait lors d’un point de presse ce mercredi.
XI. Au sujet de cette augmentation des prix du transport en commun, les personnes contactées par la radio Inzamba font remarquer que cette mesure rend davantage la vie chère. Elles trouvent qu’il fallait plutôt revoir à la baisse ces prix.