I. La perpétuité, le retrait du droit à la nationalité et l’interdiction d’exercer les droits civiques, telle est la peine infligée ce vendredi par le tribunal de grande instance de Ngozi à Wizeyimana Gaudence âgée de 23 ans. Elle est originaire de la colline Kabari, commune Kiremba et province Ngozi au centre communément appelé Masanganzira. La jeune femme a été reconnue coupable d’avoir assassiné ses jumeaux de trois mois en les jetant dans une latrine. C’était mercredi à l’aube. En dépit des explications qu’elle a fournies selon lesquelles elle a tué ses enfants pour s’en débarrasser, parce qu’elle se trouvait dans l’impossibilité de les prendre en charge, le tribunal lui a signifié qu’au lieu de penser à commettre pareil crime, elle aurait tout au moins abandonné les bébés chez sa grande sœur qui l’hébergeait.
II. Au moins 3.600 grossesses ont été enregistrées en milieu scolaire depuis l’année scolaire 2018 jusqu’en 2021. Ces chiffres résultent d’une enquête menée par la Fédération Nationale des Associations engagées dans le Domaine de l’Enfance au Burundi FENADEB. Parmi les auteurs de ces grossesses figurent des directeurs d’établissements, des enseignants et des encadreurs. Ferdinand Simbaruhije, porte-parole de la FENADEB, demande au gouvernement de décourager ce phénomène et de réprimer sérieusement les auteurs de ces actes.
III. Inquiétude chez les habitants des quartiers Kajaga et Kinyinya de la commune Mutimbuzi en mairie de Bujumbura. Elle est due à une menace des eaux qui stagnent dans les rues. Selon des témoignages des habitants de ces quartiers qui se sont entretenus avec la radio Inzamba agateka kawe, ces eaux qui proviennent d’un peu partout ont bloqué la route qui mène vers l’école primaire de Kinyinya 1. Même la cour de cet établissement est inondée et couverte de mauvaises herbes. Il en est de même pour la route qui mène vers les bureaux de la zone. Ces habitants demandent aux responsables administratifs de résoudre ce problème qui devient de plus en plus inquiétant pour les parents des élèves qui fréquentent cet établissement.
IV. Les employés de l’Office thé du Burundi OTB Rwegura dans la province de Kayanza menacent d’observer un mouvement de grève. Objectif : réclamer le même traitement avec les employés des autres usines de l’OTB. Selon eux, il y en a qui perçoivent 2500 francs burundais par jour, tandis qu’eux ne perçoivent que 2000 francs. Ils accusent le gérant de l’OTB Rwegura de détourner leur argent. Ils indiquent avoir remarqué d’autres avantages qu’il les a privés.
V. L’administration communale de Muyinga se dit déterminée à combattre l’oisiveté. Mardi de cette semaine, elle a arrêté 8 personnes qui ne faisaient que jouer aux jeux de carte et de hasard. Ces personnes étaient au centre urbain de Muyinga à un point de rencontre appelé Ligala. Ils ont ensuite été amenés pour aider dans les travaux de construction du bureau communal, avant d’être relâchés. Cette administration appelle toute la population à s’occuper utilement pour éviter les ennuis.
VI. L’appui financier pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais surtout ceux résidant dans les pays voisins du Burundi sera bientôt revu à la hausse, pour pouvoir les intégrer socio-économiquement. C’est l’annonce du haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi dans une conférence de presse qu’il a animée ce vendredi à Bujumbura. Il se rendra ce samedi en Tanzanie, le pays qui héberge le plus de réfugiés burundais. Ce sera pour voir comment poursuivre le rapatriement et l’intégration des réfugiés burundais.