Edition quotidienne

Journal du 10 juillet 2020

Publié le 10 juillet 2020 par Rédaction

I. La commission d’enquêtes des Nations Unies sur le Burundi demande au nouveau président de la république, Evariste Ndayishimiye, de démanteler la milice imbonerakure en vue d’améliorer la situation des droits de l’homme au Burundi. Le président de cette commission Doudou Diène fait remarquer  que les imbonerakure commettent des exactions et jouissent de l’impunité. 

II. Thérence MUSHANO, vice-président d’AC Génocide CIRIMOSO est sous les verrous depuis hier jeudi. Il aurait été arrêté sur ordre d’un officier de l’armée qui représente l’association des rescapés des massacres de l’Université du Burundi en 1995. Le même officier dirige aussi l’autorité de l’aviation Civile.

III. Le Forum pour le Renforcement de la Société Civile, FORSC, demande à la commission vérité et réconciliation, CVR, de manifester son soutien aux victimes des atrocités commises au Burundi comme cela a été le cas, hier, lors de la commémoration du massacre des étudiants hutus de l’université du Burundi en 1995. Pour Vital Nshimirimana, le délégué général du FORSC, c’est lorsque cette commission saura se montrer impartiale, qu’elle pourra contribuer à la réconciliation du peuple burundais.

IV. Des gens qui entrent au Burundi en passant par la frontière burundo-tanzanienne côté Kobero en province Muyinga, sans passer par les lieux d’isolement pour tester s’ils n’ont pas le coronavirus. Des habitants de Kobero accusent certains policiers d’exiger de ces personnes des pots de vin pour les faire entrer au Burundi.

V. Le gouvernement du Burundi dément l’information selon laquelle le Burundi risque d’être expulsé de la Communauté Est-Africaine. Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministère de la Communauté Est-Africaine promet de payer les arrières d’une année dans les plus brefs délais. Ezéchiel NIBIGIRA, ministre en charge de l’EAC.

VI. La Radio Inzamba Agateka Kawe souffle ses cinq bougies ce vendredi 10 juillet 2020, les responsables de ce medium disent être satisfaits du pas déjà franchi. La Radio Inzamba s’engage à donner la parole à tout burundais y compris les autorités du pays.

VII. On en vient aux avis des auditeurs de la radio Inzamba. Ils se réjouissent du professionnalisme dont elle fait preuve et de la qualité de ses missions. Ils proposent  néanmoins des points à améliorer pour que les auditeurs puissent avoir plus d’informations sur le pays.

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