I. Révocation de 15 magistrats des juridictions supérieures et 25 magistrats des juridictions de base. Selon un décret présidentiel sorti le 10 août 2022, ces magistrats purgent également des peines d’emprisonnement allant de 1 à 15 ans et payeront des amendes allant de 20.000 à 3.300.000 francs burundais. Ce qui laisse entendre que leur jugement est devenu définitif. Mais des hommes de loi regrettent que cette mesure soit contraire aux propos du président Evariste Ndayishimiye. Ils révèlent que certains magistrats révoqués et condamnés par la justice n’ont pas été corrompus ou n’ont pas commis de fautes professionnelles, d’autres n’avaient même pas encore épuisé toutes les voies de recours prévus par la loi. Pour Maître Janvier Bigirimana, les magistrats se trouvant dans cette situation devraient être réhabilités dans leurs droits.
II. Alerte sur l’insuffisance de nourriture dans la prison de Gitega. Les détenus viennent de passer plus de dix jours sans recevoir la farine de manioc, selon des sources de cet établissement pénitentiaire. La pénurie de nourriture se généralise ces derniers jours dans les maisons de détention selon les défenseurs des droits des détenus.
III. Grogne des commerçants qui travaillent au marché de Jabe en commune Mukaza de la Mairie de Bujumbura. C’est suite à l’obligation de payer un montant variant entre deux et trois cent mille francs burundais. Les mêmes commerçants affirment qu’ils avaient pourtant payé plus de six cent mille francs burundais pour être autorisés à exercer leurs activités à ce marché.
IV. Mise en garde du premier ministre ce jeudi à l’endroit la société qui a gagné le marché de réhabilitation de la route nationale 3 tronçon Rumonge-Nyanza lac. Les travaux de réfection de cette route doivent avoir commencé endéans 14 jours. Au cas contraire, des mesures seront prises contre cette société selon Alain Guillaume Bunyoni. Ce dernier l’accuse de n’avoir pas honoré ses engagements.
V. Assurez la sécurité des Burundais réfugiés en Tanzanie. L’appel est lancé par la coalition burundaise des défenseurs des Droits des personnes Vivant dans les camps de réfugiés. C’est après le meurtre mardi soir d’une burundaise vivant au camp de réfugiés de Nduta. Léopold Sharangabo, vice-président de la CBDH-VICAR souhaiterait qu’une enquête approfondie soit menée pour déterminer les circonstances du meurtre et identifier les auteurs de ce crime.
VI. La paix règne au Burundi : propos de certains réfugiés burundais hier au camp de Nduta en Tanzanie. Ils faisaient partie d’un groupe de réfugiés qui avaient été envoyés au Burundi pour se rendre compte de la situation qui y règne et retourner en Tanzanie sensibiliser leurs compatriotes au rapatriement volontaire. Leurs propos ont révolté d’autres réfugiés qui les accusent de tenir un langage différent du contenu des messages audio qu’ils ont fait circuler sur les réseaux sociaux quand ils étaient encore au Burundi.