I. Le 11 février de chaque année le monde entier célèbre, la journée dédiée aux malades. A l’occasion de cette journée, le cadre d’expression des malades au Burundi CEMABU, apprécie les efforts du Gouvernement en matière de santé, notamment la politique de gratuité de soins de santé pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. Sylvain Habanabakize, le porte-parole de ce syndicat dénonce toutefois certains médecins qui prestent dans la négligence totale, dans les hôpitaux publics et privilégient leurs cabinets privés.
II. Les réfugiés burundais vivant en Tanzanie dans le camp de Nduta, continuent d’être intimidés en vue de rentrer par force au pays. C’est le cas de la police tanzanienne qui frappe ceux qui font le commerce ambulant. Certains chefs de zones ont eu une multitude de réunions au début de cette année, dans le but d’intimer ceux qu’ils dirigent, de rentrer par force au pays, tout en indiquant qu’à partir du 1er avril, tous les réfugiés seront rentrés.
III. Plus de soixante-dix (70) membres du parti CNL sont incarcérés dans la prison de NGOZI ; arrêtés vers la fin de l’année 2019, ces membres du CNL rentraient souvent des cérémonies d’ouverture des permanences communales, quand ils ont été attaqués en cours de route par des jeunes issus du parti au pouvoir. Le représentant provincial du Parti CNL à NGOZI, demande à l’autorité judiciaire de se ressaisir afin de libérer ces membres incarcérés.
IV. Six militants du parti CNL dans la zone de RUSHIBIJE, commune NTEGA dans la province de KIRUNDO, sont derrière les barreaux dans la brigade de la police. Ils ont été arrêtés sur l’ordre du chef de zone, dans la foulée d’échauffourées les ayant opposés aux IMBONERAKURE ce dimanche.
V. L’insécurité règne au camp des réfugiés burundais de Maheba, en Zambie depuis 3 semaines. Ces réfugiés accusent des citoyens zambiens envoyés par les autorités de ce pays, qui lancent des gaz pour leur nuire. Deux de ces réfugiés ont déjà péri.
VI. Cinq personnes, toutes de la province Rumonge, ont été tuées au cours de la semaine dernière, indique-t-on dans le rapport de la ligue Iteka. D’autres violations des droits humains ont été répertoriées, et le rapport pointe du doigt certains agents de la police et les jeunes affiliés au parti CNDD-FDD. Andrée Nsabimana est chargée de la communication au sein de la ligue Iteka.
VII. L’observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, s’insurge contre la fermeture des bureaux de change. Gabriel Rufyiri, Président de cette ONG indique que le problème de stabilisation de la monnaie étrangère réside dans la mauvaise gestion du secteur des produits d’exportation, comme le café, ainsi que la corruption qui gangrene le marché des minerais.
VIII. Un ex-combattant démobilisé, du nom de Joseph Ntirampeba, alias Birara est dans les mains de la police, il est parmi ceux qui ont assassiné un commerçant à Magara, dans l’après-midi de ce dimanche dernier. Ce démobilisé est impliqué dans l’assassinat d’Ernest Manirumva, l’ex vice-président de l’OLUCOME. Joseph Ntirampeba est aussi pointé du doigt dans plusieurs crimes que la campagne Ndondeza a pu identifier. Pacifique Nininahazwe est le responsable de cette campagne.