Edition quotidienne

Journal du 11 fév 2021

Publié le 11 février 2021 par Rédaction
I. Une personne est morte par noyade hier, dans la rivière Ruvubu, après de fortes pluies en commune Butaganzwa de la province Kayanza. Des dégâts matériels ont été aussi enregistrés.
II. La Ligue des droits de l’homme Iteka s’inquiète du déséquilibre politico-ethnique qui s’observe dans les institutions étatiques au Burundi. Les enquêtes menées au cours de ce mois de février, montrent que plus de 80 pourcents de postes de responsabilité sont occupés par des hutus et des membres du parti au pouvoir. Cette organisation non-gouvernementale demande donc au Sénat de ne pas se servir des résultats du récent recensement dans les services publics, pour violer la constitution et l’accord d’Arusha pour la paix et la réconciliation. Et au gouvernement de mettre en avant le culte de mérite.
III. Les organisations de la société civile, les journalistes et les organisations féminines sont contre le verdict prononcé par la cour suprême dans le dossier du coup d’état manqué en 2015.  Dans un communiqué sorti ce jeudi, ces organisations font remarquer qu’il s’agit d’un procès politique et dénoncent ce qu’elles qualifient de harcèlement de la part du pouvoir de Gitega. Me Armel Niyongere est le président de l’ACAT Burundi, l’une de ces associations signataires du communiqué.
IV. Quarante sept Burundais ont été arrêtés en moins d’une semaine dans les différentes communes de Makamba, frontalières avec la Tanzanie. Les uns rentraient de la Tanzanie, les autres s’y rendaient à la recherche du travail.
V. Le Burundi va célébrer le 12 février la journée mondiale de la radio, généralement célébrée tous les 13 février de chaque année. L’occasion pour la ministre de la communication Marie Chantal Nijimbere, d’appeler les responsables des médias à renforcer les capacités des journalistes afin qu’ils puissent travailler dans le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle. A préciser que 41 radios dont 19 radios communautaires, travaillent au Burundi et trois radios détruites en 2015 par des forces de sécurité n’ont pas encore été autorisées à rouvrir.

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