I. Le chef de l’Etat devrait ordonner une enquête crédible et sérieuse sur la disparition forcée d’Elie Ngomirakiza, représentant communal du parti CNL à Mutimbuzi dans la province Bujumbura. Hier le 10 juillet bouclait exactement deux ans que ce responsable politique est introuvable. Cet appel figure dans une correspondance que le Forum pour la Conscience et le Développement, à travers sa campagne Ndondeza, a adressée à Evariste Ndayishimiye ce lundi. Pour Pacifique Nininahazwe, président du FOCODE, le chef de l’Etat dispose de tous les pouvoirs pour actionner cette enquête. Cet activiste des droits humains regrette que rien n’ait jusque-là été fait, alors que cette disparition a fait beaucoup de bruit.
II. L’OLUCOME persiste et signe : les membres du gouvernement doivent déclarer leurs biens. Un acte qui, pour l’organisation, pourrait participer à réduire drastiquement la corruption. Car aujourd’hui, comme le précise Gabriel Rufyiri, président de l’Observatoire de lutte contre la corruption et les malversations économiques, aujourd’hui le Burundi est classé 171ème pays parmi les 180 les plus corrompus dans le monde. Il l’a dit ce mardi 11 juillet, à l’occasion de la célébration des 20 ans de la signature des accords de lutte contre la corruption par les pays africains. L’OLUCOME a organisé aujourd’hui un point de presse à ce sujet.
III. Il est nécessaire de mettre en place une politique nationale de la population au Burundi, parce que la situation actuelle de la démographie est alarmante. Appel lancé par l’ONG locale Parole et Actions pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités, PARCEM, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, célébrée le 11 juillet. Faustin Ndikumana, directeur national de la PARCEM, doute des capacités du Burundi de faire face aux besoins de la population sans une planification conséquente.
IV. Il y a de l’espoir que l’Etat et les travailleurs récemment mis en retraite trouvent un terrain d’entente. C’est ce qu’indique Sylvestre Ntibantunganya, président du Comité du dialogue social. C’est suite à la grogne des syndicats des travailleurs de l’enseignement et de la santé qui se sont opposés au départ de leurs membres à la retraite, à l’âge de 60 ans. Sylvestre Ntibantunganya assure que le Conseil se tient prêt à intervenir si les différentes parties au conflit le sollicitent. Il l’a dit au micro de nos confrères de la télévision Isanganiro.
V. La profanation des tombes dans le cimetière de Kinyota en commune et province Muyinga devient de plus en plus fréquente. Ce vandalisme se caractérise surtout par les croix métalliques qui sont arrachées puis revendues. Deux enfants de dix et douze ans ont été surpris avec une croix qu’ils venaient de prendre. L’administrateur de la commune Muyinga demande à la population de cette colline d’être vigilants pour attraper ces malfaiteurs.