I. Deux enfants d’une même famille ont été poignardés à mort dans la nuit de ce mercredi à jeudi. Cela s’est passé sur la colline Gihororo de la commune Gatara dans la province de Kayanza. D’après des sources administratives, l’auteur présumé de ce crime serait leur propre père qui, après le forfait, aurait pris le large. Pour le moment, la police est à la recherche du criminel.
II. Une somme de 420 000 francs burundais de faux billets a été saisie la nuit de ce mercredi chez deux hommes d’une même famille. Euraste Sinzinkayo, qui travaille à l’hôpital Gihofi et son frère Abel Niyonizigiye ont été arrêtés sur la colline Butare, commune Bukemba en province Rutana, alors qu’ils tentaient de donner cet argent aux agents de transfert d’argent. Ils sont pour le moment dans les mains de la police à Bukemba.
III. L’ancien premier ministre Alain Guillaume Bunyoni détenu dans la prison centrale de Ngozi, devrait répondre de plusieurs cas de violations des droits humains commis contre les opposants au pouvoir CNDD-FDD et contre tous ceux qui se sont opposés au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza. C’est ce qu’estime Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro, femmes et filles pour la paix et la sécurité au Burundi. Elle exhorte la justice de faire correctement son travail.
IV. Le gouvernement Tanzanien devrait sortir de son silence pour montrer où se trouvent les 5 réfugiés burundais enlevés la semaine dernière au camp de Nduta en RDC et apaiser leurs familles. Cela figure dans un communiqué sorti ce jeudi par la coalition CBDH-VICAR qui milite pour les droits des réfugiés vivant dans les camps de la région. Pour Léopold Sharangabo, vice-président de cette coalition, la police tanzanienne et certains représentants des réfugiés persécutent ces réfugiés burundais pour les contraindre à rentrer au pays.
V. Environ 210.000 réfugiés burundais ont regagné volontairement leur patrie depuis 2022. C’est ce qui ressort d’un communiqué de presse sorti ce 10 mai 2023, par les représentants du gouvernement tanzanien, du Burundi et du HCR. C’était à l’occasion de l’ouverture d’une réunion tripartite qui se tient à Gitega depuis hier jusqu’à demain vendredi. Cette réunion a l’objectif d’analyser la situation du rapatriement volontaire des réfugiés burundais en Tanzanie sous ses différents aspects, un programme qui a commencé en 2022.