38 personnes ont été blessées dans une attaque à la grenade perpétrée vendredi soir au parking des bus sur le site de l’ancien marché central de Bujumbura. 5 d’entre ont été grièvement blessées. C’est l’annonce faite ce samedi par Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère de la Sécurité lors d’un point de presse. 6 personnes accusées d’appartenir dans un groupe des présumés auteurs dont un ancien militaire ex fab ont été présentés devant la presse. Pierre Nkurikiye s’en est pris encore une fois au Rwanda en affirmant que ces présumés auteurs des attaques sont formés et envoyé au Burundi pour mener des attaques à travers le mouvement rebelle Red Tabara.
La CFOR Arusha condamne ces attaques perpétrées ce vendredi contre des civils et qui ont blessés plusieurs personnes. Mais cette coalition condamne les propos du porte-parole du ministère de la Sécurité accusant le Rwanda. Frédéric Bamvunginyumvira, président de cette coalition de l’opposition dit être étonné par ces accusations porté toujours contre le Rwanda alors que le Burundi dispose de forces de l’ordres et de sécurité publique. Bamvunginyumvira demande qu’il y ait une équipe spéciale indépendante pour faire des enquêtes minutieuses sur ces attaques, car le mensonge est devenu une tradition du gouvernement chaque fois que des attaques sont menées.
Sept personnes fonctionnaires de l’hôtel restaurant Eden Garden Resort sont introuvables depuis leur arrestation par la police au début de cette semaine. Cet hôtel se trouve dans la localité de Kajaga dans la commune Mutimbuzi de la province Bujumbura. Les proches des disparus s’inquiètent pour la sécurité des leurs. Ils disent avoir tenté de les chercher dans différents cachots, mais qu’ils ne les ont pas retrouvés
La nouvelle loi regissant la presse au Burundi qui a été adoptee mardi dernier par l’Assemblee nationale propose notamment l’obligation des journalistes à révéler leurs sources d’information. Selon Marie Louise Baricako, présidente du mouvement Inamahoro des femmes et filles pour la paix et la sécurité, ces dispositions sont contraires aux principes de l’indépendance des medias et de la liberté d’exprexion.
Marie Louise Baricako estime que la protection des sources journalistiques est un pilier fondamental dans la profession du journalisme. Selon elle, il faut que des voix s’élèvent pour que cette procédure déjà en marche s’arrète afin d’éviter que le pire n’arrive.
11 mai 1981 – 11 mai 2024. Cela fait 47 ans jour pour jour que Bob Marley, l’icône de la musique reggae, est décédé. Dans ses chansons, le célèbre artiste jamaïcain prônait l’amour, la paix, l’unité entre les peuples et la fin des guerres inutiles. Le chanteur Omer Ndayisaba, surnommé Ngoma ya Ntare, estime que le message de Bob Marley garde son importance dans le contexte actuel, sur le plan continental africain et surtout pour les Burundais.
L’objectif du message de Bob Marley était la liberation de l’esclavage mental base sur l’exclusion et la haine qui, pour lui, était l’émanation de la colonization. Or aujourd’hui, ces mêmes attitudes s’observent encore comme au Burundi. Omer Ndayisaba appelle les Burundais à s’en défaire et suivre le bon exemple prêché par Bob Marley. On l’écoute encore une fois.
Mini-magazine Au cœur de la société : ‘édition d’aujourd’hui se penche sur la rétrogradation du statut A au statut B de la Commission Nationale Indépendante des droits de l’homme CNIDH. Pour terminer, voici la revue de presse hebdomadaire.