I. Une personne a été tuée fusillée par la police, la nuit de ce mardi à mercredi, dans la commune Kayokwe de la province Mwaro. La personne tuée appartiendrait à un groupe de bandits armés qui ont volé une somme de 3 millions de FBU à un travailleur de la Brarudi. La police dit avoir commencé des enquêtes mais qu’aucun fusil n’a été saisi.
II. Quatre étudiants de l’institut des sciences Agronomiques ISA du campus Zege à Gitega, viennent de passer quatre jours dans les cachots du commissariat provincial de police à Gitega. Ils sont accusés de perturber l’ordre au campus. Ils ont été arrêtés sur ordre du responsable de l’institut, qui aurait agi sur les injonctions de certains étudiants Imbonerakure du CNDD-FDD. Le fond du problème serait le retard du décaissement du prêt-bourse de six mois d’arriérés pour ces étudiants. La rédaction de la radio Inzamba n’a pas pu joindre le responsable de cette institution universitaire ainsi que le commissaire provincial de police à Gitega pour éclairer l’opinion sur l’emprisonnement de ces étudiants.
III. Mettre fin à l’impunité pour les responsables des violations des droits humains, la démobilisation des jeunes Imbonerakure font partie des dix recommandations que l’Amnesty international a adressées au gouvernement du Burundi, pour améliorer les droits humains dans le pays. Cela ressort du rapport que l’Amnesty a publié ce 11 Août.
IV. La nomination aux postes stratégiques des personnalités sous sanctions des Etats unis et de l’union européenne au nouveau gouvernement du Burundi inquiète. Les coalitions pour la cour pénale internationale dans les pays de l’Afrique Francophone l’expriment dans une déclaration qu’elles ont sorti ce Mardi. Ces coalitions craignent pour la sécurité des victimes de violation grave des droits humains, parce que parmi ces personnalités placées, bon nombre se retrouvent sur la liste des présumés auteurs. Ces coalitions sont du Burundi, de la Centrafrique, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Mali, de la RDC, du Tchad et du Maroc. Me Lambert Nigarura, le président de la coalition burundaise pour la cour pénale internationale, est l’un des signataires de cette coalition.
V. Le Rwanda n’a jamais été un obstacle aux réfugiés burundais qui veulent retourner dans leur pays. Dans une conférence de presse animée ce mercredi le Ministre des relations extérieures le Dr. Vincent Biruta a indiqué que même des burundais qui étaient venus se faire soigner restent bloqués dans son pays, car le Burundi ne leur a pas permis de regagner leur pays. Le ministre BIRUTA a annoncé que le Burundi n’a jamais voulu la main tendue par le Rwanda pour renouer les relations entre les deux pays.
VI. Nous sommes le 12 août, journée internationale de la jeunesse ; une journée qui intervient dans un contexte particulier de la pandémie du Coronavirus. Selon le Mouvement international de la jeunesse burundaise MIJB, certaines mesures prises par les Etats pour faire face à cette pandémie ont fait que la plupart de jeunes Burundais réfugiés dans différents pays ont perdu leurs emplois ; ce qui constitue un obstacle à l’auto développement de ces jeunes. Boris HORUGAVYE, vice-président du MIJB.
VII. La journée internationale de la jeunesse a été l’occasion pour les jeunes réfugiés en Ouganda, au Rwanda et en Tanzanie ; de dénoncer les mauvais traitements dont sont victimes leurs compatriotes réfugiés en Tanzanie. C’est à travers un mémorandum adressé au président Ougandais Kaguta Yoweri Museveni, ancien président de l’Initiative régionale pour la Paix au Burundi. Gentil Plaisir BIVUZIMANA, un des signataires du mémorandum.