I. Un corps sans vie d’une femme enceinte a été repêché ce mardi dans la rivière Ndurumu, à la colline Muyange de la commune Bugenyuzi en province de Karuzi. Cette femme a été vite enterrée comme l’affirme l’administrateur de la commune Bugenyuzi, ajoutant que la victime n’a pas été reconnue comme originaire ni de la commune Bugenyuzi ni d’autres communes environnantes.
II. 123 personnes sont mortes et 4 autres enlevées au cours de ces trois derniers mois. Tel est le bilan trimestriel de la ligue des droits de l’homme ITEKA. Son président Anschaire Nikoyagize dit s’inquiéter de l’insécurité toujours grandissante au Burundi.
III. L’organisation Action chrétienne pour l’abolition de la torture ACAT-Burundi quant à elle, évoque beaucoup de cas de violations des droits humains qui continuent d’être commises dans les prisons du Burundi. Dans un rapport produit pour le mois de mars dernier, elle relève notamment des cas de torture, l’insuffisance alimentaire, le non-respect du droit d’aller se faire soigner. Les détenus affiliés au parti CNDD-FDD travaillant de mèche avec l’administration pénitentiaire sont pointés du doigt dans ces actes de violation des droits de l’homme.
IV. 63 maisons ont été détruites dans la nuit de ce mardi à mercredi par des pluies torrentielles qui se sont abattues sur la ville de Rumonge. Les collines touchées par ces pluies sont Mugomere et Gihwanya, selon les sources sur place qui précisent que trois salles de classe du lycée centre urbain ont été aussi endommagées. Les victimes de ces intempéries demandent une assistance d’urgence.
V. Dans la même province de Rumonge, les propriétaires des maisons qui servaient de bistrots fermés par l’administration se lamentent. Ils disent ne pas comprendre pourquoi leurs maisons sont toujours fermées depuis l’année dernière. Ils demandent au gouverneur de leur donner l’autorisation d’ouvrir leurs maisons afin qu’ils s’en servent pour d’autres activités génératrices de revenus. Contacté à ce sujet, le gouverneur de la province de Rumonge Léonard Ndayisaba a répondu que ces propriétaires des maisons sont autorisés à y vendre tous les produits, sauf les produits Brarudi.
VI. Les lamentations sont nombreuses au sein des réfugiés burundais vivant dans le camp de Nyarugusu en Tanzanie et qui ont des maladies graves. Ils disent qu’ils viennent de passer une année sans avoir l’autorisation d’aller se faire soigner dans d’autres structures de santé capables de les aider.