Les habitants de la capitale économique Bujumbura disent éprouver d’énormes difficultés dans leur vie quotidienne suite au manque de carburant. Le prix du ticket de transport et celui du charbon pour faire la cuisson figurent parmi les grands défis auxquels ils sont confrontés. Ils demandent au gouvernement de reconstituer les stocks stratégiques comme c’était le cas avant.

La pénurie de carburant, on en parle aussi au nord du pays. En province de Muyinga, elle préoccupe entre autres les voyageurs qui quittent cette province pour se rendre dans d’autres coins du pays. La journée de ce lundi a été très dure pour ces voyageurs surtout ceux qui voulaient se rendre à Bujumbura ou au moins 90% ont raté le voyage par manque de bus à la suite de la carence du gazoil. Les chauffeurs des taxis voitures ont exponentiellement revu à la hausse le prix du ticket dans la fourchette de 5000 à 10.000f  burundais.

La vie semble s’être arrêtée au Burundi à cause d’une pénurie de carburant sans précédent. Le gouvernement doit trouver rapidement une solution, notamment en cherchant des financements et en ouvrant ce secteur à des acteurs qui ont les moyens nécessaires. C’est ce que recommande Faustin Ndikumana, expert économiste et directeur national de l’ONG PARCEM. Mais pour Faustin Ndikumana, tant que la corruption et le favoritisme seront de mise, cette situation demeurera.

 Les militaires rapatriés du nord Kivu pour avoir refusé de se battre contre le M23 ont passé trois jours dans la nudité la plus totale. Des vêtements ne leur ont été que le soir de ce mardi, donc aujourd’hui. Ces militaires étaient gardés à Muzinda, Mujejuru, au bataillon police militaire et à Mudubugu. Cette décision aurait été prise par les autorités militaires, selon des sources au sein de l’armée, après une réunion avec le chef de cabinet militaire à la présidence, le général Silas Ntigurirwa.

Les parents des élèves de l’école fondamentale Nyabisindu, située dans la commune et la province Cankuzo, expriment leur inquiétude face à l’inaction des autorités éducatives au niveau communal et provincial en réponse aux allégations de harcèlement et d’abus sexuel perpétrés par le directeur de l’école à l’encontre des élèves. Certains parents ont saisi la direction provinciale de l’éducation, mais ils s’étonnent du fait qu’aucune poursuite judiciaire n’ait été engagée, le directeur continuant ses activités comme si de rien n’était.

Les habitants de la colline Gitaba, commune de Rutana, province de Rutana, réclament justice pour un enseignant du lycée communal de Buta, situé dans la même commune et province, qui a été violemment agressé. Les membres du CNDD-FDD de cette colline, responsables de l’agression, ont été rapidement arrêtés, mais ont ensuite été libérés sur ordre du gouverneur de Rutana, Olivier Nibitanga.