I. Une peine de prison à perpétuité, telle est la condamnation contre Hemedi Kassim, un jeune de 21 ans originaire de la commune Mukaza quartier Buyenzi en mairie de Bujumbura. C’était dans un procès de flagrance tenu le soir de ce jeudi au tribunal de grande instance de Kayanza. Le prévenu a été capturé dans une attaque menée en commune Matongo le matin de mercredi.
II. Deux semaines en détention sans dossier. Il s’agit de deux hommes, un retraité et un enseignant, détenus au cachot de la police à Bururi. Ils sont accusés d’avoir partagé des informations critiques sur le pouvoir actuel du Burundi.
III. Nouveau rebondissement dans l’affaire en justice du représentant du parti CNL à Giharo Pierre Ndacayisaba, détenu depuis quelques jours dans les cachots de police à Rutana. Aujourd’hui, les témoins de ce responsable du CNL se disent intimidés par des militants du CNDD-FDD pour qu’il soit condamné. Ce procès avait été dernièrement reporté au 27 décembre de cette année.
IV. Les proches des familles de deux personnes qui ont été enlevées dans la commune Kiganda de la province Muramvya, s’inquiètent de la sécurité des leurs. Depuis leur enlèvement, ces 2 personnes ne sont jamais revenues. Leurs familles ne savent pas où elles sont détenues.
V. Les parents des élèves qui fréquentent l’école fondamentale de Mutakura s’insurgent contre la mesure de la direction de cette école, leur imposant une contribution pour la construction d’une école. Une somme de 10 mille francs burundais est exigée pour chaque enfant et ce, par trimestre. Ces parents demandent au ministre de l’éducation de les aider afin que cette mesure soit suspendue.
VI. Les habitants de la zone Magara, commune Bugarama, province Rumonge, viennent de passer plus de trois semaines mois sans eau potable. Les collines concernées sont Magara 1 et Magara 2. Ces habitants craignent les maladies des mains sales. Ils demandent aux services habilités de leur fournir ce produit de première nécessité.
VII. La mesure de constitution des stocks stratégiques de la production de maïs prise au début de cette année par le Gouvernement du Burundi est une pure spéculation de certaines des autorités du pays. Cela se trouve dans un rapport sorti ce jeudi par le forum pour le renforcement de la société civile FORSC. Pour Ernest Nkurunziza, secrétaire exécutif de ce forum, non seulement la mesure a été à l’origine de la pénurie de ce produit, mais aussi le prix imposé par le gouvernement du Burundi est loin d’être abordable par tous les Burundais.